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À l'approche du baccalauréat, deux amis lycéens voient leur vie de famille bousculée et tentent une émancipation désordonnée cependant que des intrigues parallèles interfèrent et étoffent le déroulement de ce roman qui s'interroge sur la littérature. Cette œuvre virtuose, de forme libre et novatrice compte parmi les romans majeurs du XXème siècle ; André Gide reçoit le Prix Nobel de littérature en 1947.

André Gide, a towering figure in French letters, draws upon his friendship with Oscar Wilde to sketch a compelling portrait of the tragic, doomed author, both celebrated and shunned in his time. Rather than compile a complete biography, Gide invites us to discover Wilde as he did - from their first meeting in 1891 to their final parting just two years before Wilde’s death - all told through Gide’s sensitive, incomparable prose. Using his notes, recollections, and conversations, Gide illuminates Wilde as a man whose true art was not writing, but living.

Un document pour les passionnés de littérature russe et de Gide. Gide a commencé à écrire sur Dostoievsky dès les premières années du vingtième siècle. Passionné par ce grand écrivain, il en parla dans plusieurs conférences et c'est vers 1930 qu'il rassembla toutes ses connaissances dans un ouvrage.

André Gide, one of the masters of French literature, captures the essence of the philosophical Romantic in this profoundly personal first novel, completed when he was just twenty years old. Drawing heavily on his religious upbringing and private journals, The Notebooks of André Walter - with its “white” and “black” halves - tells the story of a young man pining for his forbidden love, cousin Emmanuelle. But his evocative memories and devoted yearnings lead only to madness and death.

L'Immoraliste raconte l'inversion de la conscience morale survenue chez le heros a la suite d'une maladie et d'un retour a la sante qui bouleverse sa physiologie. Un personnage rapporte la longue confidence que Michel, « l'immoraliste , a faite devant quelques amis. Erudit peu concerne par la chair, celui-ci a jadis epouse, sans reel amour, une femme devouee, Marceline, qui eprouve pour lui des sentiments plus vifs.

Nobel Prize-winning writer André Gide lays bare his adolescent psyche in this early work, first conceived and published as part of his novel The Notebooks of André Walter, completed when he was just 20 years old. This profoundly personal work draws heavily on his religious upbringing and private journals to tell the story of a young man who, like the author, pines for his forbidden love, Cousin Emmanuelle. This unique portrait of Gide as a young man presents the passions and conflicts, temptations and anguish he would explore in maturity.

André Gide, one of the great intellectuals of the 20th century and a devoted pianist, invites readers to reevaluate Frédéric Chopin as a composer "betrayed...deeply, intimately, totally violated" by a music community that had fundamentally misinterpreted his work. As a profound admirer of Chopin’s "promenade of discoveries", Gide intersperses musical notation throughout the text to illuminate his arguments, but most moving is Gide’s own poetic expression for the music he so loved.

Nathanaël, je t'enseignerai la ferveur. Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. Je ne souhaite pas d'autre repos que celui du sommeil de la mort. J'ai peur que tout désir, toute énergie que je n'aurais pas satisfaits durant ma vie, pour leur survie ne me tourmentent. J'espère, après avoir exprimé sur cette terre tout ce qui attendait en moi, satisfait, mourir complètement désespéré. Que mon livre t'enseigne à t'intéresser plus à toi qu'à lui-même, puis à tout le reste plus qu'à toi.

André Gide, a literary and intellectual giant of 20th-century France, mines his memories and personal observations in this collection of essays. Gide’s reflections and commentary masterfully showcase his delicate writing style and evocative sensibility, yielding new insights on writers such as Goethe and contemporaries Joseph Conrad, Nicolas Poussin, Arthur Rimbaud, and Paul-Marie Verlaine.

C'est en 1919 que paraît "La Symphonie pastorale". André Gide, en ce début du XXème siècle, est l'une des figures les plus importantes de la littérature. Malgré une enfance protestante et rigide, ainsi qu'une vie personnelle difficile, il est de ces écrivains révolutionnaires et géniaux qui bouleversent une époque par la force de leur seul Verbe.

Cette farce satirique, revendiquée comme telle par l'auteur offre un récit de ton ironique et critique qui fera scandale à sa parution en 1914. Il sera question de petites vies rangées happées dans un tourbillon d'évènements mineurs en apparence où les petites concessions vont remplacées de "solides" croyances pour aboutir au désordre.

Né en 1869, Gide grandit dans un puritanisme rigide ; l’influence de l’Evangile pèsera dans sa vie comme dans son œuvre. Jérôme, son narrateur, héros tragique et avatar ambigu, fait le choix de la « porte étroite » qui conduit au Salut, mais la quête de pureté absolue s’avère à bien des égards chimérique et mortifère. Présenté comme un simple recueil de souvenirs, le récit mêlant fiction et autobiographie met en exergue les contradictions d’un écrivain tiraillé entre inquiétude mystique et révolte contre la morale bourgeoise.

Dans le "Journal des Faux-Monnayeurs", le prix Nobel André Gide invite les lecteurs dans l'esprit complexe qui se cache derrière son chef-d'œuvre littéraire, "Les Faux-Monnayeurs". Cette pièce intime sert à la fois de journal intime et d'analyse approfondie de son processus créatif, révélant les luttes et les triomphes qui ont marqué la création du roman.

Dans "Paludes", André Gide propose une exploration réfléchie et humoristique du processus d'écriture, brouillant les frontières entre réalité et fiction. Le roman suit un narrateur à la première personne qui écrit un livre, également intitulé « Paludes », qui crée un sentiment de confusion et d'absurdité.

Un pasteur appelé au chevet d'une mourante dans l'arrière pays du Jura suisse, découvre une jeune fille farouche dans un coin de la masure. Il décide de recueillir cette enfant aveugle et sans langage, désormais sans famille et de l'éduquer au sain de sa famille. Un court roman ou les principes religieux vont se heurter aux sentiments humains.

"André Gide reste un isolé, inclassable, que son intransigeance morale a éloigné de toutes les chapelles. Cette impitoyable lucidité sans complaisance ne l'épargnait pas. Il dit de lui-même "A cet âge innocent où l'on voudrait que toute âme ne soit que transparence, tendresse et pureté, je ne vois en moi qu'ombre, laideur, sournoiserie." Son influence sur la jeunesse et les écrivains contemporains fut considérable. André Malraux l'a qualifié de "Contemporain capital"."

When Urien and his sailing companions begin their voyage, it is to places unknown and, perhaps, only dreamed. This allegorical masterpiece from André Gide, a key figure of French letters, deftly illustrates the techniques and doctrine of the Symbolist movement - and the dual nature of Gide’s own psyche. Written at a crucial time in his artistic development, this imaginative work signals his gradual abandonment of acetic celibacy toward an embrace of pleasure and carnal desires, revealing a Gide more transparent in this early work than in his mature writings.

Parti en voyage de noces en Afrique du Nord, Michel tombe gravement malade et se retrouve aux portes de la mort. Sa convalescence amènera une véritable conversion : l’intellectuel austère se découvre un désir de vivre, une curiosité pour le monde qui l’entoure et une sensualité inattendue. Mais sa volonté de satisfaire cette quête de liberté et d’épanouissement individuel se heurte à ses propres limites éthiques et au sens du devoir que Michel nourrit à l’égard de Marceline, son épouse dévouée.

Gaston Gallimard (1881-1975), fondateur des Éditions de la Nouvelle Revue française avec André Gide et Jean Schlumberger, confia un jour à Jean Cau qu'il n'écrirait jamais ses mémoires d'éditeur, craignant de ruiner sa maison en disant tout ce qu'il y avait vu et tout ce qu'il savait des mœurs et pratiques de la vie littéraire. Il ne les écrivit pas et, pour finir, se confia peu. Louable pudeur. Mais les grandes correspondances éditoriales publiées depuis lors sont là qui comblent ce manque.

Dans un court préambule, l’auteur nous explique que cette histoire est née d’une visite du château de Quartfouche, proche de Pont-l’Evêque. Lui-même, ainsi que Francis Jammes, y ont été amenés par Gérard Lacase qui en sera le narrateur.