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  • Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.

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Episodes
  • Quel est le secret des voitures électriques chinoises ?
    Feb 24 2025

    Et si la révolution chinoise dans l'industrie automobile ne résidait pas dans les modèles qu’ils produisent, mais dans la manière même de les fabriquer ? Une étude de Caresoft, relayée par Numerama et Automotive News, révèle que les constructeurs chinois bousculent les codes de la production automobile en optimisant chaque étape de l'assemblage, réduisant les coûts et le nombre de pièces nécessaires.


    Alors que Tesla a déjà révolutionné la chaîne de production en simplifiant ses véhicules, les constructeurs chinois vont encore plus loin. Leur approche consiste à produire vite et à moindre coût, quitte à sacrifier la durabilité des véhicules. Un exemple ? Là où un constructeur américain utilise un aimant à un dollar pour fixer le ciel de toit, les Chinois optent pour une bande adhésive coûtant à peine un centime. Le coût est ainsi divisé par 100 sur cet élément précis. Mais les économies ne s'arrêtent pas là. Pour le renfort de caisse derrière le tableau de bord, souvent en aluminium coûteux chez les constructeurs occidentaux, les chinois privilégient des matériaux moins onéreux comme le plastique ou des alliages. Même Tesla utilise ces alternatives pour maximiser sa rentabilité.


    La Chine ne se contente pas de produire à moindre coût, elle optimise également l’ensemble du processus industriel. Le China Automotive Technology & Research Center incite les constructeurs à standardiser certains composants, favorisant ainsi l'échange technologique et l'accélération de la production. Cette coopération entre marques, soutenue par le gouvernement chinois, permet une validation rapide des étapes de projet, parfois en quelques jours seulement. Un contraste saisissant avec l'inertie des constructeurs occidentaux, souvent freinés par des processus décisionnels plus lourds.


    Face à cette agilité chinoise, les constructeurs européens et américains doivent réagir. Réduire le temps de développement et accélérer la production tout en baissant les coûts devient une nécessité pour rester compétitifs. Mais attention aux précipitations. L'exemple de Citroën et de sa ë-C3, retardée et lancée en 2024 avec de nombreux bugs, illustre les risques d'une adaptation trop rapide. Même constat pour les premières séries du Peugeot E-3008, également touchées par des problèmes techniques.

    Si l’efficacité est indéniable, une question persiste : qu’en est-il de la durabilité ? La simplification extrême des pièces utilisées par les constructeurs chinois n’a pas encore fait ses preuves sur le long terme. La fiabilité des véhicules pourrait-elle en souffrir ? Pour l'instant, le vieillissement des voitures chinoises reste une zone d'ombre, sans recul suffisant pour en mesurer l’impact. Une chose est certaine : cette révolution industrielle venue de Chine oblige les acteurs traditionnels à réinventer leurs méthodes. La course n’est plus seulement à l’innovation technologique, mais aussi à la maîtrise des coûts et des délais. Un changement de paradigme qui pourrait redessiner le paysage de l'industrie automobile mondiale dans les années à venir.


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  • La légalisation du cannabis ultra polluante aux USA ?
    Feb 23 2025

    En 2012, le Colorado devenait le premier État américain à légaliser le cannabis, ouvrant la voie à une transformation majeure de l’industrie. Depuis, 24 États ont suivi pour l'usage récréatif et 39 pour l'usage médical. Mais derrière ce succès commercial se cache une empreinte carbone colossale.


    La production de cannabis aux États-Unis est en effet devenue l'une des plus énergivores du pays. La culture en intérieur exige un éclairage artificiel intense et un contrôle constant de la température, bien plus que pour n’importe quelle autre culture sous serre. Même en Californie, où le soleil ne manque pas, les producteurs préfèrent les entrepôts fermés, nécessitant une lumière artificielle aussi puissante que celle d'une salle d'opération – soit 500 fois plus intense qu'une lampe domestique. L'irrigation intensive et l’usage de produits anti-moisissures aggravent l'impact environnemental de cette culture. Selon Oilprice, produire seulement 1,8 gramme de cannabis consomme autant d’électricité qu’un Américain moyen en un an. En conséquence, la production de cannabis représente déjà 1 % de la consommation électrique annuelle des États-Unis et pourrait atteindre 3 % d'ici 2035, selon le cabinet Pullman & Comley.


    Le développement rapide de cette industrie a conduit à la destruction de terres naturelles pour bâtir des entrepôts toujours plus vastes. La culture en intérieur nécessite jusqu’à 40 fois plus d'énergie que la production de laitues. Chaque entrepôt consomme en moyenne 2 000 watts par mètre carré pour faire pousser du cannabis, un niveau équivalent à celui d'un data center en termes d'émissions de gaz à effet de serre. En termes de dioxyde de carbone, 900 grammes de cannabis émettent autant de CO₂ qu’une voiture moyenne sur un an. Malgré cet impact environnemental alarmant, aucune réglementation spécifique n'a encore été mise en place pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à cette industrie en pleine expansion. Pourtant, des solutions existent : l’installation de panneaux solaires sur les entrepôts pourrait réduire la consommation d’électricité de moitié. Mais cet investissement reste coûteux, et peu de cultivateurs sont prêts à franchir le pas. Le paradoxe est frappant : alors que le cannabis se démocratise pour ses vertus thérapeutiques et récréatives, son coût écologique pourrait bien devenir un nouveau défi environnemental majeur pour les États-Unis.


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  • Des milliers de Tesla invendues vues depuis l’espace ?
    Feb 20 2025

    Au premier trimestre 2024, Tesla s’est retrouvé confronté à un défi inédit : une surproduction massive de véhicules électriques, révélée par des images satellites saisissantes. Des milliers de voitures invendues, alignées sur des parkings géants, témoignent d’un déséquilibre entre l’offre et la demande. Un phénomène qui interroge sur l’évolution du marché de l’électrique.


    Les images satellites de SkyFi ont mis en lumière des stocks impressionnants, notamment à la Gigafactory d’Austin, au Texas, débordant littéralement de véhicules invendus. Le phénomène s’étend bien au-delà des États-Unis : en Allemagne, près de Berlin, un ancien aérodrome à Neuhardenberg a été transformé en parking géant, où 5 000 Tesla seraient entreposées selon Bild. Ce stockage massif, visible depuis l’espace, témoigne d’un ralentissement du marché que Tesla peine à gérer. Mais comment expliquer cette accumulation ? Plusieurs facteurs sont en cause. L’essoufflement du marché des véhicules électriques, après des années de croissance rapide, pourrait être en partie responsable. De plus, le contexte économique difficile, marqué par l’inflation et l’incertitude financière, pousse de nombreux acheteurs à reporter leur investissement. Pour tenter de relancer la demande, Tesla a procédé à plusieurs baisses de prix, mais l’impact reste limité.


    En chiffres, le déséquilibre est frappant : Tesla a produit 433 371 voitures au premier trimestre 2024, mais n’en a vendu que 386 810. Résultat : près de 50 000 unités en surplus, un stock qui grossit de mois en mois. Pourtant, l’entreprise continue de maintenir un rythme de production élevé, malgré les signes d’un marché moins dynamique. Cette situation souligne les défis logistiques et stratégiques auxquels font face même les géants du secteur. La croissance fulgurante de l’électrique ne signifie pas une demande infinie, et les constructeurs doivent apprendre à ajuster leur production. Tesla, pourtant pionnier du marché, en fait aujourd’hui l’amère expérience. Un épisode qui pourrait bien servir de leçon à toute l’industrie automobile.


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