Episodes

  • Schuiten
    Apr 16 2025
    Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait.

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    38 mins
  • Stéphanie d'Oustrac
    Apr 9 2025
    Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait.

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    35 mins
  • Roger Muraro, pianiste
    Apr 4 2025
    Selon une intelligence artificielle bien cotée sur la place, le mot Italien Muraro pourrait désigner un métier lié à la construction (maçon ou constructeur de murs), ou une personne vivant près d’un mur remarquable ou même, au sens métaphorique, une personne robuste ou inflexible, par analogie avec un mur. En l’occurrence, Muraro n’est pas un nom commun mais un nom propre, celui d’un des meilleurs pianistes français, né en 1959 de parents italiens – le patronyme étant répandu dans la Vénétie. Roger Muraro s’est d’abord fait connaître comme spécialiste de l’œuvre d’Olivier Messiaen : sans surprise diront ceux qui savent qu’il a été l’élève d’Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris mais, on l’apprendra dans cet Autoportrait, il fréquentait déjà l’œuvre du grand compositeur français avant d’avoir rencontré son épouse. Il découvre le piano par hasard Né dans un milieu ouvrier où personne ne jouait de la musique, Muraro explique qu’il doit au fait que le club de football de son village était déjà complet d’avoir été inscrit, à défaut de ballon rond, à l’école de musique. Et c’est parce qu’il avait du temps libre en attendant ses cours de saxophone qu’il s’est mis à essayer les pianos dans les classes, avant de s’essayer lui-même au piano avec le succès que l’on sait. Une personnalité attachante Personnalité éminemment attachante et sincère, Muraro raconte son enfance, Yvonne Loriod la petite bonne femme, ses instruments qu’il pleure ou qui le déçoivent, sa foi plutôt que ses croyances, sa peur des requins ou sa joie des like reçus sur les vidéos qu’il produisit pendant le confinement. Publié chez Alpha, son dernier disque est une intégrale des Années de pèlerinage de Liszt en un coffret de 3 CD. L’occasion pour lui d’explorer une autre spiritualité.

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    36 mins
  • Jean-Louis Grinda, directeur et metteur en scène d'opéra
    Mar 27 2025
    Jean-Louis Grinda, entre deux principautés A Liège, Jean-Louis Grinda est bien connu. De 1993 à 2007, il fut le directeur artistique puis le directeur général de l’Opéra Royal de Wallonie. Son mandat fut une période riche et mémorable, qu’on évoque avec une certaine nostalgie pour la diversité et plus d’une fois l’audace de la programmation, pour des entreprises hors normes – comme une Tétralogie wagnérienne, la première jamais donnée dans la cité ardente - mais aussi pour, déjà, la qualité et le prestige de quelques grands noms qu’il y fait venir. Arrivé à Liège 33 ans, Grinda est entré par le bureau directorial et sorti par l’entrée des artistes, ayant complété son emploi de patron par une série de mandats de metteur en scène : d’abord par hasard, en remplacement, pour Chantons sous la pluie puis Pagliacci, puis La Périchole et puis carrément la Tétralogie précitée, mais aussi ensuite de façon de plus en plus assumée. Par hasard ? Peut-être pas tout à fait. Fils d’un baryton devenu directeur d’opéra et d’une soprano réputée dans le monde de l’opérette, lui-même chanteur contrarié, Grinda a beau avoir fait des études de droit et d’économie : c’est un enfant de la balle, et on n’échappe pas à son destin. Depuis qu’il a quitté la principauté de Liège pour une autre principauté, la sienne, Grinda le Monégasque a occupé la direction de l’Opéra de Monte-Carlo pendant une bonne quinzaine d’années avant de céder la place à Cecilia Bartoli. Et il est toujours aujourd’hui le patron des Chorégies d’Orange, le festival qui se donne chaque mois de juillet dans le célèbre théâtre antique. Mais Grinda est aussi un metteur en scène demandé aux quatre coins de la planète lyrique, assurément du genre plutôt classique mais pas pour autant poussiéreux. Ce qui, dans l’univers du Regietheater, est un positionnement alternatif mais pas inintéressant. Il est même, on l’ignore souvent, parlementaire, avec une véritable carrière politique. Ce qui ne l’empêchait pas d’être encore en mars 2025 à Liège pour mettre en scène Guillaume Tell de Rossini.

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    39 mins
  • Denis Raisin Dadre
    Mar 19 2025
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    30 mins
  • Serge Dorny
    Mar 12 2025
    Serge Dorny est né le 4 février 1962 à Wevelgem, petite bourgade de la Flandre de l’ouest plus connue pour être la ville d’arrivée d’une course cycliste que pour ses liens avec l’opéra ou même la musique classique. Il a perdu son père très jeune, et sa mère travaillait comme aide-ménagère. C’est via son parrain qu’il va découvrir la musique : il jouera d’abord du cornet à piston, puis de la trompette dans les harmonies de la région, entre Gand et Tourcoing, avant de suivre de brillantes études – musicologie, histoire, architecture – à l’Université de Gand. Et de prendre un premier emploi comme dramaturge à la Monnaie, dont le directeur est alors un autre Flamand : Gérard Mortier, qui sera et restera un de ses mentors. Une expérience essentielle pour Dorny qui, bien que mordu par le virus de l’opéra, va avoir l’intelligence de construire son cursus en élargissant son répertoire et son carnet d’adresses : en 1987, âgé de 25 ans seulement, il est nommé directeur artistique du Festival des Flandres. Il y passe neuf ans avant de franchir la Manche pour prendre les rênes du London Philharmonic Orchestra. Le détour hors lyrique sera payant : en 2003, Dorny est nommé à la tête de l’Opéra de Lyon, maison française emblématique par sa réputation, son budget mais aussi son bâtiment – signé de l’architecte star Jean Nouvel. Il y restera 17 ans, avec même un faux départ quand, nommé pour diriger le fameux Semper Oper de Dresde, il en sera écarté avant même d’avoir pris ses fonctions, les politiques locaux s’étant rendu compte un peu tardivement que les choix programmatiques audacieux de Dorny risquaient de déplaire au chef Christian Thielemann, alors GMD de la Florence de l’Elbe. Qu’importe : le conseil d’administration de l’Opéra de Lyon, qui n’avait encore trouvé personne pour le remplacer, le remettra en selle pour quelques années de plus. En 2021, après avoir été cité avec insistance pour la direction de l’Opéra de Paris, Dorny prend la tête de l’Opéra de Munich, la plus grande maison lyrique allemande et une des six scènes les plus importantes au monde. Il vient d’y être renouvelé pour un deuxième mandat, poursuivant dans une maison marquée par la tradition une politique pourtant résolument tournée vers l’avenir plutôt que vers le passé. En tant que directeur d’opéra, il a l’intelligence et la modestie de ne pas se prendre pour un artiste mais se voit plutôt comme un dramaturge, plus Diaghilev que Stravinsky comme il le dit. Les opéras qu’il choisit et produit peuvent être découverts presque chaque soir à Munich que ce soit au grand National Theater, au très beau Prinz Regent Theater ou parfois dans la délicieuse salle rococo du Cuvillié. Et l’Opéra de Munich propose chaque été un festival d’opéra urbain reprenant les spectacles de l’année écoulée et une ou deux nouvelles productions.

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    39 mins
  • Alice Sara Ott, pianiste
    Feb 12 2025
    Parmi les jeunes musiciennes apparues ces dernières années au firmament du monde classique, Alice Sara Ott tient une place particulière. Parce que son nom en trois temps claque comme un pseudonyme alors qu’il ne l’est pas, parce qu’elle est l’étonnante rencontre des cultures allemandes et japonaises, parce que, comme ses collègues Yuja Wang ou Katia Buniatishvli, elle attire les regards au moins autant que les écoutes ou encore parce que chacun de ses disques, chacun de ses concerts, chacun de ses éléments de communication est soigneusement servi avec un sens de l’élégance et même du glamour, mais sans jamais tomber dans l’exagéré ou le vulgaire. Née en 1988 à Munich d'une mère japonaise pianiste et d'un père allemand ingénieur, elle s’est formée au Mozarteum de Salzbourg, notamment avec le fameux professeur Karl-Heinz Kämmerling qu’on connaît en Belgique pour l’avoir vu souvent siéger dans le jury du Concours Reine Elisabeth. Elle a été suffisamment précoce pour échapper presque totalement à la case Grand concours, et elle a rejoint depuis près de vingt ans la prestigieuse écurie Deutsche Grammophon, avec à la clé des enregistrements Liszt ou Chopin, Beethoven ou Schubert, Tchaïkovski ou Moussorgski ainsi que des compositeurs contemporains ou en tout cas de la deuxième moitié du XXe siècle. Plus récemment, la pianiste a également fait l’actualité pour des raisons de santé, révélant en 2019 souffrir de sclérose en plaques. Heureusement, le traitement médical de cette maladie a évolué depuis qu’elle a emporté la légendaire Jacqueline du Pré en 1987: depuis cette annonce sur laquelle elle s’expliquera ici, Ott poursuit sa carrière sans désemparer, et cet Autoportrait est une jolie façon de nous dire Je vais bien, ne t’en fais pas. Le dernier disque d’Alice Sara Ott, consacré aux nocturnes de John Field, vient de paraître chez Deutsche Grammophon. Elle sera en concert le 16 mars au Singel à Anvers pour jouer, en miroir, de œuvres de John Field et de son contemporain Ludwig van Beethoven.

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    34 mins
  • Apolline Jesupret, compositrice belge
    Feb 5 2025
    De façon un peu cynique, on pourrait dire d’Apolline Jesupret qu’elle cumule les handicaps. Elle écrit de la musique classique, quand les gens de sa génération consomment plutôt du rap ou du RnB. Mais, pour les amateurs de musique classique, elle fait partie du monde un peu intimidant, trouble voire suspect, de la musique contemporaine. Et justement, dans cet univers conservateur où les années sont encore perçues comme facteurs de compétence, voire de qualité, son jeune âge – trente ans à peine – ne lui ouvre pas nécessairement les portes. On peut encore ajouter, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, qu’elle est une femme, et on sait que la musique classique écrite par des femmes représente moins de 10% de la musique jouée dans les salles de concert. Et, pour parfaire le tout, elle n’est ni originaire ni citoyenne de Bruxelles, et encore moins de Paris, mais préfère vivre au fin fond la campagne hennuyère où elle est née et où elle a grandi. Tout cela n’empêche pas la plus reconnue des compositrices wallonnes actuelles d’être, depuis quelque temps déjà, au centre de l’actualité. Des commandes de grandes institutions musicales belges, deux disques monographiques en l’espace d’un an à peine sur le label Cyprès, mais aussi une présence régulière à Ars Musica ou des concerts dans les endroits qui comptent comme le Botanique à Bruxelles ou Mars à Mons. On finirait presque par se demander : où s’arrêtera Apolline Jesupret ? En écoutant son Autoportrait, on découvre qu’elle sait où elle va, et qu’elle a tout ce qu’il faut de force tranquille pour ne pas s’arrêter de sitôt. Et sa musique, bien que savante, a ce qu’il faut d’instinctivité et de beauté pour séduire non seulement les mélomanes habituels, mais aussi ceux ne s’intéressent pas normalement à la musique classique. Apolline Jesupret sera au centre d’un concert monographique donné au MARS de Mons le lundi 10 mars 2025. Intitulé bleu ardent, le second disque consacré à sa musique paraît en ce printemps sur le label Cyprès, en version numérique le 28 février et en support physique le 9 mai. Et son premier album, lueurs, est toujours disponible sur le même label.

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    34 mins
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