• Autoportrait

  • By: RTBF
  • Podcast

  • Summary

  • Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique Romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
    Copyright: (C)RTBF Radio, Television Belge Francophone, plus d'infos: https://www.rtbf.be/cgu/
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Episodes
  • Alice Sara Ott, pianiste
    Feb 12 2025
    Parmi les jeunes musiciennes apparues ces dernières années au firmament du monde classique, Alice Sara Ott tient une place particulière. Parce que son nom en trois temps claque comme un pseudonyme alors qu’il ne l’est pas, parce qu’elle est l’étonnante rencontre des cultures allemandes et japonaises, parce que, comme ses collègues Yuja Wang ou Katia Buniatishvli, elle attire les regards au moins autant que les écoutes ou encore parce que chacun de ses disques, chacun de ses concerts, chacun de ses éléments de communication est soigneusement servi avec un sens de l’élégance et même du glamour, mais sans jamais tomber dans l’exagéré ou le vulgaire. Née en 1988 à Munich d'une mère japonaise pianiste et d'un père allemand ingénieur, elle s’est formée au Mozarteum de Salzbourg, notamment avec le fameux professeur Karl-Heinz Kämmerling qu’on connaît en Belgique pour l’avoir vu souvent siéger dans le jury du Concours Reine Elisabeth. Elle a été suffisamment précoce pour échapper presque totalement à la case Grand concours, et elle a rejoint depuis près de vingt ans la prestigieuse écurie Deutsche Grammophon, avec à la clé des enregistrements Liszt ou Chopin, Beethoven ou Schubert, Tchaïkovski ou Moussorgski ainsi que des compositeurs contemporains ou en tout cas de la deuxième moitié du XXe siècle. Plus récemment, la pianiste a également fait l’actualité pour des raisons de santé, révélant en 2019 souffrir de sclérose en plaques. Heureusement, le traitement médical de cette maladie a évolué depuis qu’elle a emporté la légendaire Jacqueline du Pré en 1987: depuis cette annonce sur laquelle elle s’expliquera ici, Ott poursuit sa carrière sans désemparer, et cet Autoportrait est une jolie façon de nous dire Je vais bien, ne t’en fais pas. Le dernier disque d’Alice Sara Ott, consacré aux nocturnes de John Field, vient de paraître chez Deutsche Grammophon. Elle sera en concert le 16 mars au Singel à Anvers pour jouer, en miroir, de œuvres de John Field et de son contemporain Ludwig van Beethoven.
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    34 mins
  • Apolline Jesupret, compositrice belge
    Feb 5 2025
    De façon un peu cynique, on pourrait dire d’Apolline Jesupret qu’elle cumule les handicaps. Elle écrit de la musique classique, quand les gens de sa génération consomment plutôt du rap ou du RnB. Mais, pour les amateurs de musique classique, elle fait partie du monde un peu intimidant, trouble voire suspect, de la musique contemporaine. Et justement, dans cet univers conservateur où les années sont encore perçues comme facteurs de compétence, voire de qualité, son jeune âge – trente ans à peine – ne lui ouvre pas nécessairement les portes. On peut encore ajouter, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, qu’elle est une femme, et on sait que la musique classique écrite par des femmes représente moins de 10% de la musique jouée dans les salles de concert. Et, pour parfaire le tout, elle n’est ni originaire ni citoyenne de Bruxelles, et encore moins de Paris, mais préfère vivre au fin fond la campagne hennuyère où elle est née et où elle a grandi. Tout cela n’empêche pas la plus reconnue des compositrices wallonnes actuelles d’être, depuis quelque temps déjà, au centre de l’actualité. Des commandes de grandes institutions musicales belges, deux disques monographiques en l’espace d’un an à peine sur le label Cyprès, mais aussi une présence régulière à Ars Musica ou des concerts dans les endroits qui comptent comme le Botanique à Bruxelles ou Mars à Mons. On finirait presque par se demander : où s’arrêtera Apolline Jesupret ? En écoutant son Autoportrait, on découvre qu’elle sait où elle va, et qu’elle a tout ce qu’il faut de force tranquille pour ne pas s’arrêter de sitôt. Et sa musique, bien que savante, a ce qu’il faut d’instinctivité et de beauté pour séduire non seulement les mélomanes habituels, mais aussi ceux ne s’intéressent pas normalement à la musique classique. Apolline Jesupret sera au centre d’un concert monographique donné au MARS de Mons le lundi 10 mars 2025. Intitulé bleu ardent, le second disque consacré à sa musique paraît en ce printemps sur le label Cyprès, en version numérique le 28 février et en support physique le 9 mai. Et son premier album, lueurs, est toujours disponible sur le même label.
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    34 mins
  • Alexandre Tharaud, pianiste
    Jan 29 2025
    Quand on le découvre avec son visage d’ange et sa voix douce, on se dit qu’Alexandre Tharaud aurait mérité qu’on reprenne pour lui les mots de Chopin sur Bellini : c’est un soupir en escarpin. Né en 1968 à Paris d’un père chanteur qui avait fini par prendre la gestion d’un garage Citroën pour faire vivre sa petite famille et d’une mère professeur de danse, il a d’abord été initié au piano par une élève de Marguerite Long, avant d’entrer à 14 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et d’en sortir à 17 avec un Premier Prix. Quatre décennies plus tard, il est aujourd’hui un des musiciens français les plus en vue et les plus respecté. Il a sa légende – et notamment le fait de en pas avoir de piano chez lui et de ne jouer que sur ceux des autres – , ses fans inconditionnels et ses détracteurs – plus discrets, et le temps ne semble pas avoir d’emprise sur lui. Pourtant, même s’il se définit comme un paresseux contrarié, Tharaud est plutôt un hyperactif. Concerts fréquents, disques nombreux, on l’admire tout autant quand il joue des pièces pour clavecin au piano – Bach et Scarlatti bien sûr, mais aussi Rameau, Couperin et d’autres maîtres, grands et petits, du baroque français – que quand il joue des oeuvres contemporaines signées notamment Kodály, Kurtág, Jelek, Kagel ou Pécou. Et puis, il y a bien sûr tout le répertoire entre ces deux extrêmes : Mozart, Beethoven Schubert, Chopin mais aussi Chabrier, Debussy, Ravel, Satie, Poulenc, et plein d’autres encore. Abondante et protéiforme, sa discographie est d’abord parue chez Harmonia Mundi avant de s’épanouir chez Erato/Warner Classics. On a pu le voir au cinéma, dans Amour de Michael Haneke en 2012 avec Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant, où il jouait son propre rôle, ou en 2024 dans Boléro, le film d’Anne Fontaine consacré à Maurice Ravel et où il joue le rôle du critique Pierre Lalo. Sur Instagram, il propose des visions poétiquement décalée des pianos qu’il rencontre. On le sait également grand admirateur de Barbara car, loin de s’enfermer dans une bulle classique, il a collaboré avec des gens aussi différents que Bartabas, Benabar, Juliette, Juliette Binoche ou François Morel. Paru fin 2024, son dernier disque est consacré à des transcriptions pour piano d’œuvres de Bach qui n’étaient pas nécessairement conçues pour le clavier. Il sera le vendredi 7 février à Bozar à Bruxelles et le samedi 8 au Namur Concert Hall pour jouer les deux concertos pour piano de Maurice Ravel.
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    31 mins

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