Episodios

  • Culture G - Pourquoi les hommes ont-ils des tétons ?
    May 26 2025

    Chez les femmes, les tétons ont une fonction évidente : allaiter les enfants... Mais pourquoi les hommes en ont-ils aussi ? Vous aurez la réponse en écoutant cet épisode. Bonne écoute ! 🍳


    Un podcast du Studio Biloba, écrit par Candice de Gastines et présenté par Gabriel Macé.

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    5 m
  • Choses à Savoir SANTE - Quels aliments pourraient vous rendre anxieux ?
    May 25 2025

    Imaginez Lisa, une jeune trentenaire active, qui débute chaque journée avec un bol de céréales chocolatées, déjeune sur le pouce d’un sandwich industriel, et termine sa soirée par une pizza surgelée devant une série. Rien d’anormal dans son quotidien. Et pourtant, sans le savoir, Lisa nourrit aussi quelque chose de plus insidieux : une anxiété diffuse, des troubles du sommeil, une baisse de moral.


    Une nouvelle étude publiée en mai 2025 dans la revue Nutrients, menée par l’École de santé publique de Shanghai, établit un lien préoccupant entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la santé mentale. Les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires de plus de 500 000 Britanniques issus de la base de données de la UK Biobank, l’une des plus vastes cohortes épidémiologiques au monde. Le constat est sans appel : plus la part des aliments ultra-transformés est élevée dans l’alimentation, plus le risque de dépression et d’anxiété augmente.


    Mais au fond, que sont ces aliments ultra-transformés ?


    Ce ne sont pas simplement des plats préparés ou des snacks : ce sont des produits industrialisés conçus à partir d’ingrédients qui n’existent pas dans une cuisine ordinaire. Ils résultent souvent de multiples procédés industriels et contiennent des substances extraites ou modifiées comme :


    des sirops de glucose-fructose,

    des huiles hydrogénées ou raffinées,

    des protéines texturées,

    des additifs (émulsifiants, colorants, arômes artificiels),

    des agents moussants, épaississants ou de conservation.


    Concrètement, cela inclut :


    les céréales de petit déjeuner sucrées,

    les sodas,

    les plats cuisinés en barquette,

    les nuggets de poulet,

    les chips et biscuits industriels,

    les desserts lactés aromatisés,

    et même certains pains de mie longue conservation.


    Ces produits représentent plus de 50 % de l’apport énergétique quotidien dans plusieurs pays occidentaux.


    Des chiffres qui interpellent


    Selon l’étude, chaque augmentation de 10 % de la part de ces aliments dans le régime quotidien est associée à :


    +14 % de risque de dépression,

    +12 % de risque d’anxiété,

    et +6 % de troubles liés aux addictions.


    Les chercheurs avancent plusieurs mécanismes biologiques : ces produits, pauvres en fibres et micronutriments, altèrent le microbiote intestinal, favorisent l’inflammation chronique, et influencent négativement les circuits neuronaux liés à la récompense et à l’humeur.


    Face à ces résultats, les auteurs suggèrent de réduire drastiquement la consommation d’aliments ultra-transformés. Privilégier une alimentation naturelle, riche en légumes frais, fruits, légumineuses, poissons gras, noix et céréales complètes, pourrait non seulement préserver le corps, mais aussi l’esprit.


    Lisa n’est pas une exception. Elle est peut-être l’image de notre époque. Mais une prise de conscience suffit parfois à inverser le cours des choses — une assiette à la fois.

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    3 m
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi doit-on les serviettes hygiéniques à la Première Guerre mondiale ?
    May 25 2025

    Nous sommes en 1917, quelque part sur le front français. Dans une infirmerie de campagne, des blessés affluent sans relâche. Parmi les équipes médicales, des femmes, infirmières de guerre, font tout leur possible pour soigner, panser, rassurer. Et dans leurs mains, un nouveau matériau révolutionnaire : une sorte de coton amélioré, dérivé du bois, qu’on appelle cellulose de coton, ou Cellucotton.


    Cette matière est une petite merveille : cinq fois plus absorbante que le coton, beaucoup moins chère, légère, facile à stocker. Parfaite pour les pansements. Mais rapidement, ces femmes vont détourner son usage à des fins bien plus personnelles.


    Car elles aussi, sur le front, ont leurs règles. Et ici, pas de pharmacie, pas de linge de rechange, pas de confort. Alors, en toute discrétion, elles commencent à utiliser ces compresses militaires comme protections menstruelles. Une idée simple, mais géniale. Une invention née du chaos.


    À la fin de la guerre, l’information remonte aux États-Unis. La société Kimberly-Clark, qui fournissait justement cette fameuse cellulose pour les armées alliées, se dit : "Et si on en faisait un produit pour les femmes ?" En 1920, elle lance une nouveauté mondiale : une serviette hygiénique jetable, vendue sous le nom de Kotex — contraction de "cotton textile".


    Mais à l’époque, le sujet est encore tabou. Les femmes qui osent acheter ce produit doivent le demander discrètement à la vendeuse, parfois par écrit. Aucune publicité directe, aucun slogan — juste un paquet neutre, glissé à la hâte dans un sac.


    Et pourtant, cette invention silencieuse va changer la vie de millions de femmes. Elle libère du linge à laver, du bricolage honteux, des systèmes de ceintures inconfortables. Elle marque le début de la démocratisation des protections hygiéniques modernes.


    Bien sûr, les femmes n’ont pas attendu 1914 pour gérer leurs règles. Mais ce que la guerre a déclenché, c’est le passage de l’ingéniosité artisanale à une solution industrielle. Une solution née dans la douleur, au cœur des tranchées, portée par des femmes qui, même en temps de guerre, ont su penser à leur dignité.


    Parfois, les grandes inventions ne naissent pas dans les laboratoires, mais dans l’urgence du quotidien. Et si l’histoire des serviettes hygiéniques commence vraiment quelque part… c’est sans doute là, dans une tente de campagne, entre deux pansements et un geste de survie.

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    2 m
  • Nota Bene - EXTRAIT - Comment le cerveau humain a influencé l'histoire d'Homo Sapiens ? - Avec Jean-Jacques Hublin
    May 24 2025

    Mes chers camarades, bien le bonjour !

    Sur Nota Bene, on parle de beaucoup de périodes différentes, mais s’il y en a une qu’on n’a pas beaucoup traitée, c’est bien la Préhistoire ! Et pourtant, il y en a des choses à dire ! Par exemple, si on se concentre sur le cas d’Homo Sapiens, eh bien on parle d’une espèce d’Hominines parmi d’autres, qui a cependant totalement fini par s’imposer à l’échelle de la planète ! Alors pour savoir un peu plus comment ça s’est passé, j’ai reçu en entretien Jean-Jacques Hublin, qui est spécialiste de la question ! Cet entretien sera disponible dans quelques jours sur le podcast, alors pour le moment, arrêtons nous sur le cerveau humain. Car ce cerveau, il a besoin de plus en plus d’énergie, et ce besoin a pu impacter pas mal de choses, comme l’alimentation d’Homo Sapiens, ou encore l’évolution de son environnement de vie ! Comment ?

    C’est ce que je vous propose de découvrir, alors bonne écoute !


    🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/

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    6 m
  • Choses à Savoir - Culture générale - Combien faut-il de générations pour qu'une famille sorte de la pauvreté ?
    May 24 2025

    En France, il faut en moyenne six générations pour qu’un enfant né dans une famille pauvre accède à un niveau de vie moyen. Ce chiffre, à première vue abstrait, en dit long sur l’état de la mobilité sociale dans le pays. Et il est préoccupant : seule la Hongrie fait « pire » au sein de l’Union européenne, avec une moyenne de sept générations. À titre de comparaison, la moyenne des pays de l’OCDE est de cinq générations, et les pays nordiques comme le Danemark, la Finlande ou la Norvège n’en nécessitent que deux à trois.


    Cette statistique provient d’un indicateur mis en avant par l’OCDE, qui mesure le temps nécessaire pour que les enfants issus de familles défavorisées atteignent le revenu moyen de leur société. En France, cela signifie que les inégalités sociales sont fortement enracinées, et que le destin social d’un individu est encore largement influencé par son origine.


    Ce paradoxe est d’autant plus frappant que la France se perçoit, historiquement, comme une société méritocratique, où l’école, censée offrir les mêmes chances à tous, jouerait le rôle d’ascenseur social. Pourtant, dans la pratique, l’origine sociale reste l’un des facteurs les plus déterminants pour prédire la réussite scolaire, l'accès aux études supérieures, puis à un emploi stable et bien rémunéré.


    Le système éducatif français, souvent critiqué pour ses inégalités, tend à reproduire les écarts plutôt qu’à les corriger. Selon une étude de France Stratégie, un élève issu d’un milieu modeste a deux fois plus de risques de redoubler, et bien moins de chances d’accéder à une grande école. Ces écarts se creusent ensuite dans l’emploi, le logement, la santé, voire l’espérance de vie.


    À l’inverse, les pays nordiques ont mis en place depuis longtemps des politiques sociales fortes : accès universel à l’éducation de qualité, soutien actif à l’enfance, fiscalité redistributive, logement social massif. Des leviers qui favorisent une mobilité sociale bien plus dynamique.


    En France, le débat sur la « fracture sociale » refait régulièrement surface, mais les réformes structurelles manquent souvent de profondeur. Or, si la pauvreté se transmet de génération en génération, ce n’est pas une fatalité : c’est un problème de société, et surtout, de choix politiques.


    Six générations pour sortir de la pauvreté : ce chiffre ne mesure pas seulement une lenteur. Il mesure un blocage, un manque d’équité, et la nécessité de réinventer un modèle plus juste. Car une société où l’avenir dépend encore autant du berceau que du mérite est une société en panne d’espoir.

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    2 m
  • Nota Bene - EN BREF - La Palestine subit-elle un génocide ?
    May 23 2025

    Mes chers camarades, bien le bonjour !

    La situation à Gaza n’échappe à personne, et un mot semble à la fois omniprésent et tabou notamment pour le président français : le génocide. Utilisé par des ONG, des historiens, des politiques et une bonne partie du grand public, c’est un terme qui a un sens donné, appuyé par la convention de 1948, et je vous propose de revenir dessus.

    Et même si il est de moins en moins tabou à juste titre, je préfère le rappeler surtout vu l’événement récent au musée juif de Washington, la gravité de la situation en Palestine n’est pas non plus une excuse pour accepter des comportements et actes graves motivés par l’antisémitisme.

    Bonne écoute !

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    5 m
  • Choses à Savoir SANTE - Avez-vous déjà souffert du “coeur des fêtes” ?
    May 23 2025

    Après une soirée bien arrosée, vous avez peut-être déjà ressenti votre cœur battre plus vite que d’habitude. Ou pire, battre de façon irrégulière, comme s’il s’emballait sans raison. Ce phénomène porte un nom : le syndrome du cœur des fêtes, ou en anglais Holiday Heart Syndrome. Derrière ce nom presque poétique se cache en réalité une arythmie cardiaque bien réelle, souvent déclenchée par une consommation excessive d’alcool, même chez des personnes en parfaite santé.


    Le terme a été inventé en 1978 par des chercheurs américains qui observèrent que, durant les périodes de fêtes – Thanksgiving, Noël, le Nouvel An – un nombre anormalement élevé de patients se présentaient aux urgences avec des troubles du rythme cardiaque, en particulier une fibrillation auriculaire. Cette arythmie désigne un dysfonctionnement des oreillettes du cœur, qui se contractent de manière anarchique, parfois jusqu’à 400 fois par minute. Résultat : le rythme cardiaque devient irrégulier, rapide, parfois accompagné de palpitations, d’essoufflement ou d’une sensation d’oppression.


    Mais pourquoi l’alcool a-t-il un tel effet sur le cœur ? Plusieurs mécanismes sont en cause. D’abord, l’alcool perturbe l’équilibre électrolytique de l’organisme, en particulier les niveaux de potassium et de magnésium, essentiels à la bonne conduction de l’influx électrique dans le cœur. Ensuite, il agit directement sur le système nerveux autonome, déséquilibrant les signaux qui régulent le rythme cardiaque. Enfin, certaines personnes peuvent aussi présenter une sensibilité génétique accrue à ces effets.


    Ce syndrome peut survenir après une seule soirée, en particulier si la consommation d’alcool a été importante ou rapide, ou si elle est associée à d’autres facteurs comme le stress, le manque de sommeil, la déshydratation ou même la caféine.


    La bonne nouvelle, c’est que dans la majorité des cas, cette arythmie est transitoire et disparaît spontanément en quelques heures ou jours. Mais attention : elle n’est pas anodine. Une fibrillation auriculaire, même temporaire, augmente le risque de formation de caillots, et donc d’accidents vasculaires cérébraux. De plus, si le phénomène se répète, il peut entraîner une arythmie chronique nécessitant un traitement au long cours.


    Le meilleur moyen de s’en prémunir ? Boire avec modération, rester bien hydraté et à l’écoute de son corps. Si vous ressentez des palpitations prolongées après une soirée festive, ne minimisez pas : une consultation médicale s’impose.

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    3 m
  • Choses à Savoir CERVEAU - Et si notre cerveau était un ordinateur quantique biologique ?
    May 23 2025

    La comparaison entre le cerveau humain et un ordinateur est devenue un lieu commun de la vulgarisation scientifique. Mais selon le physicien théoricien Philip Kurian, cette analogie pourrait être non seulement juste… mais gravement sous-estimée. D’après ses recherches récentes, le vivant — et en particulier le cerveau humain — pourrait exploiter des phénomènes quantiques pour traiter l’information, ouvrant la voie à une nouvelle compréhension, radicale, de la cognition.


    Philip Kurian dirige le Quantum Biology Laboratory à l’université Howard, aux États-Unis. Ce laboratoire interdisciplinaire s’est donné une mission ambitieuse : explorer les manifestations de la mécanique quantique dans les systèmes biologiques complexes. Dans ses publications, Kurian avance une hypothèse provocante : les cellules vivantes, et notamment les neurones, pourraient exploiter certains phénomènes quantiques tels que la superposition, la cohérence ou même l’intrication, pour effectuer des traitements d’information d’une efficacité inégalée.


    Cela va bien au-delà du modèle traditionnel de la neurobiologie, qui repose principalement sur des échanges électrochimiques, des potentiels d’action et des connexions synaptiques. Kurian suggère que les microstructures cellulaires, comme les microtubules présents dans les neurones, pourraient fonctionner à un niveau subcellulaire encore mal compris, où les règles classiques de la physique laissent place aux probabilités étranges du monde quantique.


    L’idée n’est pas complètement nouvelle. Elle avait déjà été effleurée par la théorie controversée d’Orch-OR, développée dans les années 1990 par le mathématicien Roger Penrose et l’anesthésiste Stuart Hameroff. Mais là où Penrose spéculait, Kurian cherche à établir une base physique mesurable. Son équipe travaille notamment sur la détection de signatures optiques spécifiques et de transitions quantiques dans l’ADN et les protéines, qui pourraient indiquer la présence de comportements quantiques dans le vivant à température ambiante — un phénomène jusque-là jugé hautement improbable.


    Pourquoi est-ce important ? Parce que si le cerveau tire effectivement parti de la mécanique quantique, cela bouleverserait notre compréhension de la mémoire, de la conscience et même des états altérés de perception. Cela offrirait aussi une nouvelle perspective sur des phénomènes mal expliqués, comme l’intuition fulgurante, les états de flow, ou encore la créativité extrême.


    Mais attention : nous n’en sommes qu’aux balbutiements. Les preuves restent fragmentaires, les expériences difficiles à reproduire, et le débat scientifique est vif. Beaucoup de chercheurs restent sceptiques, notamment parce que les environnements biologiques sont chaotiques et chauds, peu propices — a priori — à la stabilité des états quantiques.


    Philip Kurian, lui, appelle à dépasser les préjugés disciplinaires. Pour lui, le cerveau n’est pas seulement un ordinateur. C’est peut-être un ordinateur quantique vivant, dont nous n’avons encore exploré qu’une infime partie du potentiel.


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    3 m
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