La Balise - Philharmonie de Paris Podcast Por Cité de la musique - Philharmonie de Paris arte de portada

La Balise - Philharmonie de Paris

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De: Cité de la musique - Philharmonie de Paris
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Media d’un nouveau genre, la Balise souhaite voir émerger des formes radiophoniques aventureuses qui éveillent nos oreilles et élargissent nos sensibilités. Plus d’infos sur philharmoniedeparis.fr/labalise La Balise, radio de création de la Philharmonie de Paris par les 15-25 ansCité de la musique - Philharmonie de Paris | La Balise Ciencias Sociales Música
Episodios
  • À la recherche du temps perdu - Episode 1 : L’inconnue de Vinteuil
    Jul 25 2025
    Swann, mondain cultivé et amoureux désabusé, se rend chez les Verdurin, salon où l’on cultive le snobisme avec application. Un pianiste joue l’andante d’une sonate… Chez les Verdurin, on bavarde, on juge, on s’émerveille. Un jeune pianiste joue, à la demande de ses hôtes. Swann reconnaît une phrase musicale entendue autrefois. Une jouissance l’envahit sans qu’il en comprenne la cause. Ce simple motif de cinq notes apparaît comme un « talisman d’un passé qu’il ne savait pas qu’il eût gardé en lui, [lui] apportait la preuve qu’il avait vécu ». Apprenant qu’il s’agit de la Sonate de Vinteuil, il la désire entière pour apprendre son langage. Musique originale d’Alvise Sinivia : « J’ai choisi une tangente décalée et ludique. La fiction s’ouvre sur une Walkyrie bancale sortie d’un lecteur à bandes magnétiques. Le concert, au piano préparé, s’emballe en glissandi rapides et nerveux, comme échappés du petit pianiste sous tension. La dernière partie explore la mémoire musicale : à partir d’un thème de cinq notes au violon, j’ai composé une ritournelle que le temps altère, à l’image du souvenir, qui se déforme et se recompose. » Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail Voix : Julie Borgel (narratrice), Hortense Girard (Madame Verdurin), Xavier Gallais (Monsieur Verdurin) Musique originale : Alvise Sinivia, piano, piano préparé, lecteur à bandes magnétiques, Nicolas Van Kuij, violon Production : Théâtre National de Bretagne et La Balise
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    13 m
  • À la recherche du temps perdu - Episode 2 : Ceci n’est pas la mer, c’est un ciel
    Jul 24 2025
    Dans l’atelier d’Elstir, rien n’est net : reflets inversés, lignes qui dansent, silhouettes trompeuses… Chez Proust, le flou est une façon de voir juste. Dans cet extrait de « À l’ombre des jeunes filles en fleurs », deuxième volume de A la recherche du temps perdu,la jeune comédienne Esther Armengol a voulu rendre, par les sons, le clair-obscur de l’atelier d’Elstir, la chaleur et la lumière au-dehors, les pas du narrateur déambulant dans l’atelier et s’arrêtant devant une toile représentant le port de Carquethuit. Rien n’est net, les formes hésitent : est-ce une cale sèche ou bien déjà la mer s’enfonçant dans la terre, des mâts ou bien des toits ? Proust joue ici des illusions d’optique comme il joue du pouvoir d’illusion des sons, troublant notre rapport au réel avec, en creux, une réflexion sur sa propre écriture : « J’y pouvais discerner que le charme de chaque tableau consistait en une sorte de métamorphose des choses représentées, analogue à celle qu’en poésie on nomme métaphore ». Comme Elstir, Proust cherche moins à nommer qu’à suggérer, moins à définir qu’à faire apparaître, l’indistinction des formes comme des sons devenant une manière d’approcher ce qui, dans l’expérience et dans la mémoire, ne cesse de se dérober. Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail Musique : Esther Armengol : violoncelle et balalaïka Production : Théâtre National de Bretagne et La Balise
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    7 m
  • À la recherche du temps perdu - Episode 3 : Les demoiselles du téléphone
    Jul 23 2025
    Quand la voix d’une grand-mère traverse le fil du téléphone, c’est tout un monde sonore, invisible et fragile, que Proust fait surgir, entre présence et perte. Dans cet extrait du Côté de Guermantes, troisième volume de À la recherche du temps perdu, le narrateur attend un appel de sa grand’mère depuis un bureau de poste. Le téléphone, encore peu courant, devient chez Proust une machine à convoquer les absents. À l’autre bout, sa grand’mère. Entre eux, les « demoiselles du téléphone », jeunes opératrices anonymes, relient les lignes à la main ; parfois, leurs voix surgissent en interférence. Quand enfin l’appel passe, la voix surgit, familière et lointaine. Sans le visage qui l’accompagnait toujours, la grand’mère révèle une tendresse nue, une fragilité, une mélancolie jusqu’alors inaudible. Puis la ligne se coupe. Il appelle encore, mais il est déjà trop tard. Ce qui reste n’est plus qu’un nom murmuré dans le vide : « Grand’mère, Grand’mère… ». Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail Musique : Extrait de La Voix humaine, de Francis Poulenc, interprété par Denise Duval (soprano), sous la direction de Georges Prêtre, Orchestre de l’Opéra-Comique — label RCA Victor Red Seal (1960). Extrait de Réminiscence pour flûte et ondes Martenot de Imsu Choi, interprété par Imsu Choi (ondes Martenot) et Seohyeon Kim (flûte) Album : Dali (Passerelle), label Initiale du CNSMDP Production : Théâtre National de Bretagne et la Balise
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    10 m
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