Episodios

  • Une Aïd sans sacrifice au Maroc: «C’est un soulagement pour la population»
    Jun 6 2025

    Le Maroc célèbre aujourd'hui l'Aïd dans des conditions particulières : le roi Mohammed VI a appelé ses sujets à ne pas procéder au traditionnel sacrifice du mouton pour épargner un cheptel très affaibli par la sécheresse, et éviter que les plus modestes ne dépensent des fortunes pour acheter une bête. Badr Al Azrak Zaher, professeur et chercheur en droits des affaires et en économie, est l’invité d’Afrique midi.

    À lire aussiLe Maroc célèbre un Aïd el-kebir sans sacrifice du mouton après l’appel du roi Mohammed VI

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    6 m
  • En Afrique, une pollution plastique due surtout aux emballages à usage unique
    Jun 5 2025

    Ce 5 juin est la Journée mondiale de l'environnement, consacrée cette année à la pollution plastique. Cette pollution est générale, elle va jusqu'à s'infiltrer dans notre corps par le biais des microplastiques. Dorine Nininahazwe, conseillère politique principale à Greenpeace Afrique, est l’invitée d’Afrique midi.

    À lire aussiTraité sur le plastique : il y en a partout, c’est la panique !

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    5 m
  • Sénégal: «Les recommandations du dialogue national ne doivent pas dormir dans les tiroirs»
    Jun 4 2025

    Rendez-vous régulier de la vie publique, le dialogue national s'achève ce mercredi 4 juin au Sénégal. Pendant près d’une semaine, plusieurs centaines de représentants des partis, de la société civile, des mouvements religieux, d’universitaires ont discuté des reformés du système politique avec en toile de fond la question du renforcement du fonctionnement démocratique de l'État. Moundiaye Cissé, président de l'ONG « 3D » et membre de la société civile ayant participé à ce dialogue, est l’invité d’Afrique midi.

    À lire aussiSénégal: clap de fin pour le dialogue national sur le système politique

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    5 m
  • Crises humanitaires: moins de la moitié des besoins ont été couverts en 2024, selon un rapport
    Jun 3 2025

    Comme chaque année, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) oublie un rapport sur les dix crises de déplacement de population les plus négligées dans le monde. Le NRC entend ainsi mettre un coup de projecteur sur des crises qui ne reçoivent pas l'attention médiatique, financière et diplomatique nécessaires. Huit des dix pays impactés se trouvent en Afrique. Anne Trehondart, directrice régionale des programmes du NRC, est l’invitée d’Afrique midi.

    À lire aussiSelon une ONG, huit des dix pires crises de déplacements les plus négligées au monde sont en Afrique

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    6 m
  • Mali: «Dans le Nord, c'est l'armée républicaine qui commet le plus d'exactions contre des civils»
    Jun 2 2025

    Le CD-DPA, le Collectif pour la défense des droits du peuple de l’Azawad/Nord-Mali, a publié ce lundi son rapport semestriel sur les violations des droits humains. Le rapport recense, pour la période allant d'octobre 2024 à mars 2025, plus de 350 personnes tuées dans les seules régions du nord du Mali. Si les groupes jihadistes sont responsables d'une partie des violences contre les civils, c'est très majoritairement à l'armée malienne et à ses supplétifs du groupe Wagner que les exactions sont attribuées.

    Boubacar Ould Hamadi, ancien président de l'autorité intérimaire de la région de Tombouctou et président du collectif CD-DPA, est l'invité d'Afrique Midi.

    À lire aussiMali: l'armée tue davantage de civils dans le Nord que les jihadistes, selon l'organisation locale CD-DPA

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    5 m
  • L’écrivain Ngugi Wa Thiong'o «a payé son courage par la prison», estime l'écrivain Jean-Pierre Orban
    May 29 2025
    L'écrivain kényan Ngugi wa Thiong’o s’est éteint ce mercredi 28 mai, à 87 ans. Mondialement connu, régulièrement pressenti pour le prix Nobel de littérature, il a connu la prison dans les années 70 dans son pays. Profondément marqué dans sa jeunesse par la colonisation britannique, il avait fait le choix d’abandonner l’anglais pour écrire dans sa langue natale, le kikuyu. L’écrivain français Jean-Pierre Orban a co-traduit le premier volume de son autobiographie. Il est l’invité de Pierre Firtion. Jean-Pierre Orban : C'était un homme adorable, mais c'était un homme très courageux et il s'est battu avant l'indépendance. Il s'est battu après contre le pouvoir kényan qui avait pris les rênes du pays et qui, pour lui, était corrompu. Il y avait des abus et c'était un homme qui a payé son courage par la prison. C'est là où il a écrit sur du papier toilette l'un de ses premiers romans en fait. Et puis, il a décidé, au sortir de cette prison, de n'écrire que dans sa langue. Après ça a évolué. Mais c'était une prise de position très courageuse parce qu'on sait qu’écrire en Kikuyu, ça n'allait pas lui ouvrir les portes des maisons d'édition, sauf les maisons d'édition locales, surtout à l'époque.Donc, c'était un choix difficile, un choix politique, un choix idéologique, un choix psychologique aussi, puisqu'il l'a théorisé après dans Décoloniser l’esprit - ça a été traduit en français - où il explique que tant que l'on parle la langue de son colonisateur, on n'est pas complètement décolonisé. Ça a été adopté par d'autres écrivains africains, mais il était le premier à faire ce pas. Pas le premier à écrire dans sa langue maternelle, mais le premier de son ampleur à prendre cette position.RFI : Il prend cette position aussi parce qu'il est très marqué par la colonisation britannique ? Il est très marqué par la colonisation britannique. Le volume que j'ai traduit raconte son enfance dans cette colonie. Les combats, ça a été une décolonisation, un combat pour l'indépendance qui a été très dur au Kenya, et il parle de ça. Il parle de son combat personnel dans cette autobiographie, un combat en tant qu'enfant, mais en fait son parcours difficile à travers les écoles, jusqu'à arriver à une école secondaire assez prestigieuse pour les Africains. C'est un combat politique, c'est un combat populaire, mais c'est un combat personnel aussi de libération, d'autonomie de la personne à travers ces combats collectifs.La langue qu'il a apprise parfaitement et où il était brillant, il a pris le parti de se libérer de cette langue. À un moment donné, ça a été difficile pour lui parce qu'il était professeur aux États-Unis, et il écrivait des articles de recherche académique -écrire en kikuyu, dans une revue scientifique américaine, c'est un peu difficile... Mais il a continué en dehors de ces essais, pour ses romans, il a continué à les écrire en kikuyu et à les traduire lui-même, en anglais. Est-ce que jusqu'à la fin de sa vie, il avait conservé cet esprit-là de combat ? Oui, les interviews qu'on a faites après la publication du volume de son autobiographie, le montraient toujours autant combatif. Ce n'était pas un fou furieux. C'était quelqu'un de très très doux, mais très ferme dans ses opinions. C'était un homme d'une intégrité assez extraordinaire. Il était nobélisable. Chaque année, on parlait de lui pour le Nobel. Il aurait pu flatter plus les maisons d'édition, le monde culturel, etc. Non, il est resté. Il est resté lui-même en fait, voilà.Et donc il va faire le choix, après avoir connu la prison, de s'exiler au Royaume-Uni d'abord, et ensuite, il va partir aux États-Unis, et c'est là où il va faire sa carrière en fait...Je crois qu'il n'avait pas le choix. Il devait partir. Donc, il devait partir pour sauver sa vie. Il devait partir. Il part d'abord en Europe et puis aux États-Unis, où il fait une carrière universitaire à New York, puis en Californie, à l'université d’Irvine où il fait une carrière assez brillante. Mais il revient en 2004 et c'est une tragédie la vie de Ngugi, parce qu'il revient en 2004 au Kenya, après la disparition de (Daniel arap) Moi qui l'avait mis en prison. Et là, on lui reproche d'avoir quitté le pays, de s'être exilé en fait. Et puis il se fait attaquer et sa femme se fait violer par des gangsters à la solde très vraisemblablement du pouvoir. Et puis donc, il repart de nouveau, lui qui essayait de revenir au pays, de renouer avec sa terre, c'était une tragédie à nouveau personnelle terrible.Une dernière question. Vous le disiez à plusieurs reprises, il a été pressenti pour obtenir le prix Nobel de littérature. Comment est-ce qu'on pourrait décrire en quelques mots son œuvre ? Écoutez, son œuvre, elle est très ample, elle est très, très large. Elle comprend des romans, beaucoup de théâtre, des essais ...
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  • Commémoration du génocide des Herero et Nama en Namibie: «Les descendants ne se sentent pas du tout considérés»
    May 28 2025

    La Namibie commémore ce mercredi 28 mai pour la première fois le génocide perpétré par l'armée coloniale allemande entre 1904 et 1907. On parle de l'élimination systématique des populations herero et nama. Longtemps oublié, cet épisode tragique de l’histoire africaine est aujourd'hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. L'historienne Delphine Froment, spécialiste de la colonisation allemande en Afrique de l'Est, est l’invitée d’Afrique midi.

    À lire aussiNamibie : première commémoration officielle du génocide des populations Herero et Nama

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  • Flore Pavy: «L'Afrique offre aux Guadeloupéens une puissance d'imaginaire sacré qui vient irriguer les luttes»
    May 27 2025

    Ce mardi 27 mai 2025 marque l'anniversaire de la seconde abolition de l'esclavage en Guadeloupe. C'était le 27 mai 1848. La mémoire de l'esclavage se perpétue aux travers de traditions populaires dans ce département d'Outre-mer français et notamment au travers du carnaval. L'un des groupes carnavalesques guadeloupéens, qui s'appelle Voukoum est justement au centre d'un ouvrage qui vient de paraître. On y découvre la force de l'imaginaire qui relie l'archipel au continent africain, et qui prend forme à travers de Mas, c'est-à-dire de scènes dans lesquels les participants se griment et se transforment. L'ouvrage est intitulé Voukoum, esprits rebelles du carnaval guadeloupéen. Et son autrice, Flore Pavy est l'invité d'Afrique midi.

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