Episodios

  • L’eau, ce bien commun à l’humanité
    May 22 2025
    Cette nouvelle émission Voyages de Radio Laser, créée en partenariat avec Unidivers, reçoit Jean-Raynald de Dreuzy, directeur de recherche CNRS à Géosciences (Equipe Eaux & Territoires). Elle est consacrée à l’eau, cette ressource inépuisable qui vient pourtant à nous manquer. Un sujet qui nous interpelle toutes et tous, sur tous les continents. Et une belle occasion pour un tour d’horizon sur nos connaissances actuelles. L’eau est une ressource essentielle, que nous avons appris à gérer au fil du temps. Pourtant, bien qu’elle se renouvelle naturellement, elle n’est ni disponible partout, ni en quantité illimitée à tout moment. Des questions majeures sont abordées dans cet entretien après avoir décrit ce que nous savons sur le cycle de l’eau, quelles sont les mesures et les observations à notre disposition. Ces questions comprennent nos ressources en eau, en quantité et en qualité, les besoins de la société en termes de consommation et de prélèvements, leurs évolutions avec la démographie et le changement climatique, les risques de tensions voire de conflits ici, là et ailleurs. Comment concilier protection et exploitation ? Comment repérer les points de bascule au-delà desquels nos ressources risquent d’être durablement endommagées ? Et comment garantir que l’eau reste un bien commun accessible à tous, aujourd’hui et pour les générations futures. Non, nous n’allons pas globalement manquer d’eau ! nous assure Jean-Raynald. Mais saurons-nous pour autant faire preuve de solidarité et de partage demain ? Jean Louis Coatrieux Pour aller plus loin : https://geosciences.univ-rennes.fr/departement-eau-ressources-et-interactions-fluides#p-2060 https://bretagne-environnement.fr/thematique/eau
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    1 h y 2 m
  • Un regard sur les statistiques avec Valérie Monbet
    May 1 2025
    Elles sont partout ces statistiques et nous ne pouvons pas faire un pas sans que les manchettes des médias n’y fassent allusion. Des sondages d’opinion aux accidents de la route, de l’extension des périodes de canicules aux pertes de productions agricoles, de la propagation d’une épidémie à la répartition des richesses… Le nombre est roi, le chiffre est devenu argument et cela ne date pas d’hier. Dénombrement, recensement font ainsi partie des premiers outils développés par les sociétés humaines en Chine, en Egypte, à Rome et ailleurs. Connaître les forces en présence, évaluer ses propres ressources sont des éléments essentiels pour la politique d’un État. Le terme « statistique » trouverait son origine dans le mot latin statisticus, "relatif à l'état". Le sens qui lui est donné aujourd’hui n’est pas si éloigné puisqu’il correspond à la fois à la collecte de données d'observation, à leur traitement mathématique et leur interprétation. Si dans les exemples mentionnés ci-dessus, compréhensibles par chacun d’entre nous, de simples comptages et proportions sont à l’œuvre, ils sont cependant loin de la réalité statistique contemporaine. De puissants outils d’analyse ont en effet été conçus au fil du temps et leurs applications se sont multipliées. C’est ce que nous allons découvrir avec Valérie Monbet, professeure à l’université de Rennes et plus précisément à l’IRMAR. Les « big data », en d’autres termes la prolifération de données (numériques ou pas) dans les espaces publics et privés, associés à des moyens de calculs sans précédent et à l’irruption de l’Intelligence artificielle rendent ce tour d’horizon sur les statistiques non seulement passionnant mais aussi d’une grande actualité.
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    1 h
  • Où en sommes-nous avec les déchets plastiques, Jean-François Carpentier ?
    Mar 26 2025
    Économique, résistant et flexible, le plastique a envahi la vie moderne et nous le trouvons partout : des emballages aux vêtements et produits de beauté, dans les maisons, dans les voitures et les jouets… C’est le moment pour nous de faire le point sur un sujet qui revient régulièrement nous alerter dans les actualités sans que nous en prenions la mesure et que nous y voyions des solutions. Pour un tour d’horizon, cet entretien avec Jean-François Carpentier, chimiste et professeur à l’université de Rennes… Une nouvelle émission de « Voyages extraordinaires dans le monde des sciences » sur Radio Laser en partenariat avec Unidivers.
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    59 m
  • La science en danger partout dans le monde !
    Mar 14 2025
    Un échange entre Jean-François Carpentier, professeur à l’Université de Rennes, et Jean-Louis Coatrieux, directeur de recherche Inserm. Les restrictions budgétaires annoncées par Donald Trump pour la recherche scientifique nous concernent toutes et tous. En effet, la recherche a pour objectif de faire avancer nos connaissances et de mieux comprendre le vivant comme le monde et l’univers. Etrangler les soutiens financiers attribués aux recherches sur les océans et en santé n’empêchera pas les changements climatiques en cours ou la propagation d’épidémies de plus en plus violentes. A l’heure ou les fake news se déploient partout, les mobilisations en France et ailleurs montrent que nous devons nous engager chaque jour davantage pour une recherche libre, une recherche guidée vers la vérité et une recherche pour des connaissances partagées par l’ensemble de l’humanité.
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    9 m
  • La radiothérapie aujourd’hui et demain
    Feb 27 2025
    Un entretien avec Renaud de Crevoisier pour l’émission Voyages extraordinaires dans le monde des sciences. Le Centre Eugène Marquis à Rennes est un centre de lutte contre le cancer qui dispose des dernières techniques de traitement de radiothérapie. Il conduit une importante activité clinique et de recherche en partenariat avec d’unités Inserm. Ce mois de février, marqué par la journée mondiale contre le cancer, est l’occasion de faire le point sur les radiothérapies avec son directeur, Renaud de Crevoisier, spécialiste du domaine. Une émission enregistrée avec nos jeunes amis Lohan, Anaïa et Charlotte (de g. à d.) à l’occasion de leur stage à Radio Laser. La radiothérapie, une dame de plus d’un siècle, tient une place majeure dans le traitement des cancers. L’enjeu ? Une guérison du plus grand nombre en limitant les effets secondaires. Les atouts ? Le couplage avec l’image, l’optimisation de l’irradiation, l’utilisation de nouvelles énergies (protonthérapie, hadronthérapie, etc.) et d’autres encore. Ces progrès se sont matérialisés par ce qui a été appelé dans les années 80-90 la radiothérapie conformationnelle 3D avec l’apparition de collimateurs multilames permettant de traiter des volumes cibles de formes complexes et de calculer les doses à délivrer en tenant compte des organes à protéger. Le début du siècle a vu apparaitre la radiothérapie conformationnelle par modulation d’intensité (IMRT, où il est possible de moduler, au cours d’une séance de traitement, l’intensité des énergies délivrées afin de réduire la toxicité radio-induite. Le Cyberknife, constitué d’une source de rayonnements ionisants embarquée sur un bras robotisé à 6 degrés de liberté, offre un autre exemple de nouveautés où une grande flexibilité de ciblage et d’orientation des mini-faisceaux permet d’atteindre une précision géométrique de l’ordre du millimètre. Les avancées en traitement et en analyse d’images proposées simultanément en recherche permettent aujourd’hui de prendre en compte les mouvements des organes et des cibles tumorales pour par exemple contrôler les faisceaux d’irradiation en fonction du cycle respiratoire. La radiothérapie guidée par l’image est ainsi devenue une technique de routine et les nouvelles plateformes couplent aujourd’hui scanner-X ou IRM aux instruments de radiothérapie. La radiothérapie adaptative d’application plus récente, consiste à adapter le plan de traitement à l’évolution des tumeurs tout au long des séances. Ce sont tous ces points appartenant à l’histoire et dessinant le futur qui sont abordés avec Renaud de Crevoisier lors de cet entretien sur Radio Laser mené en partenariat avec Unidivers et, au-delà des technologies, des protocoles de soin et des projets de recherche, les différents métiers impliqués et le travail en équipe où chaque maillon est essentiel à la prise en charge des patients. Jean Louis Coatrieux Pour en savoir plus https://www.centre-eugene-marquis.fr/ https://musee.curie.fr/decouvrir/documentation/histoire-radiotherapie
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    1 h
  • L'IA, une vague scélérate ? 02/02
    Feb 20 2025
    Cet échange en deux parties entre Félix Boulé et Jean-Louis Coatrieux, à la croisée du chemin entre culture et sciences, fait une analyse concrète de l'impact de l'Intelligence Artificielle, ou l'IA, sur les activités humaines, qu'elles soient culturelles, scientifiques ou sociales. Loin des discours convenus sur un lendemain enchanté et enchanteur, sur les milliards engagés dans les data centers, elle vise à donner à chacune et chacun quelques repères afin de s'interroger sur la société que nous voudrions ou pas voir advenir. Éducation, arts, information, santé, données, tous ces domaines à forts enjeux sont ainsi passés au crible. Alors, vague scélérate ou nouveau contrat social?
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    27 m
  • L'IA, une vague scélérate? 01/02
    Feb 19 2025
    Cet échange en deux parties entre Félix Boulé et Jean-Louis Coatrieux, à la croisée du chemin entre culture et sciences, fait une analyse concrète de l'impact de l'Intelligence Artificielle, ou l'IA, sur les activités humaines, qu'elles soient culturelles, scientifiques ou sociales. Loin des discours convenus sur un lendemain enchanté et enchanteur, sur les milliards engagés dans les data centers, elle vise à donner à chacune et chacun quelques repères afin de s'interroger sur la société que nous voudrions ou pas voir advenir. Éducation, arts, information, santé, données, tous ces domaines à forts enjeux sont ainsi passés au crible. Alors, vague scélérate ou nouveau contrat social?
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    32 m
  • Du génome au protéome, un immense défi : Entretien avec Charles Pineau
    Jan 30 2025
    Voyages extraordinaires dans le monde des sciences, une émission Radio Laser créée en partenariat avec Unidivers, nous avions reçu Charline Waremberg, chercheuse Inserm à l’Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset, Rennes) travaillant sur la cohorte Pélagie concernant les mères et les enfants de Bretagne. Cette fois, nous accueillons Charles Pineau, directeur de recherche Inserm, lui aussi à l’Irset. Charles nous explique son parcours, comment il s’est passionné un jour pour la biologie, domaine qu’il n’aura jamais quitté ensuite, l’importance qu’a eu son séjour postdoctoral de 3 ans à Rockefeller University, New York. Convaincu de l’importance des technologies de protéomique et de protéomique intégrative, il les applique pour répondre à des problèmes biologiques et cliniques pertinents dans le domaine de la physiopathologie testiculaire et de la toxicologie de la reproduction. Nous parlons avec lui de son équipe COCOON, de la plate-forme Protim, de Biosit mais aussi et surtout de l’immense défi lancé par le Human Proteome Project (HPP), un projet international d’une envergure et d’une ambition plus grandes encore que celles du Human Genome project, et dont il vient de quitter la présidence après 4 ans de mandat. Comprendre les complexités du protéome dans le contexte d'un organisme humain et ses nombreux états potentiels est une condition nécessaire à la compréhension de la biologie humaine, mais ces complexités ne peuvent pas être prédites à partir du seul génome. Les progrès récents des technologie protéomiques et des sciences de traitement de l’information offrent désormais la possibilité d'étudier la biologie complexe du corps humain à une résolution et une échelle sans précédent. Pour réussir une telle entreprise, il fallait créer un cadre international pour la collaboration mondiale, le partage des données, l’assurance qualité et l’amélioration de l’annotation précise du protéome codé par le génome humain. C’est en 2010 qu’a été lancé le Human Proteome Project (HPP) par la Human Proteome Organization (HUPO). Ce projet mondial, associant des équipes de recherche multidisciplinaires du monde entier issues des secteurs universitaire, industriel et gouvernemental, a été rejoint tout dernièrement par le π-HuB project (proteomic navigator of the human body) à l’initiative de la Chine. Charles Pineau nous dira que les enjeux sont tels pour la compréhension des mécanismes pathologiques et les traitements à venir que des investissements massifs sont engagés aux USA et en Chine, des efforts que l’Europe et la France sont incapables de suivre pour l’instant. Jean Louis Coatrieux ----------------- Quelques liens utiles https://www.irset.org/fr https://www.unidivers.fr/sciences-pelagie-meres-enfants-irset/ https://www.radiolaser.fr/podcasts/i/21911/pelagie-une-histoire-de-meres-et-d-enfants-en-bretagne/ https://hupo.org/human-proteome-project
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    1 h
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