Philippe Dautais : Vendredi saint - Le Christ fait de la mort un passage vers la grande vie Podcast Por  arte de portada

Philippe Dautais : Vendredi saint - Le Christ fait de la mort un passage vers la grande vie

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Philippe Dautais nous plonge au cœur de la Passion et de la Crucifixion du Christ. Cela commence à Gethsémani, là où la densité des évènements vécus par Jésus et ses apôtres est telle que ces derniers ne peuvent résister à la fatigue qui les accable. Nous entrons dans les heures où vont culminer les souffrances du Christ. Ici, Philippe Dautais nous rappelle que Jésus ne recherche pas la souffrance. Ça n’est pas elle qui nous sauve, mais l’amour avec lequel il va la traverser. Un amour qui est aussi la manifestation la plus intime du soutien divin au cœur de toutes nos souffrances. Avec nos épreuves, grâce à l’offrande du Christ, celles-ci deviennent pour nous l’occasion de l’éveil, de l’ouverture de notre conscience à la proximité divine qui peut nous relever de tout. « Dieu veut que nous devenions des dieux ». Philippe Dautais rappelle ici aussi que la croix n’est pas une volonté divine, mais l’accident qui résulte du détournement humain de Dieu. C’est parce que l’homme s’est éloigné de Dieu que le Christ vient jusque là où l’homme s’est le plus détourné du divin, au cœur de la souffrance et dans la mort. Pour Philippe Dautais, rien ne sert de cultiver des pensées morbides ou culpabilisantes. Jésus n’est pas victime. Il s’offre lui-même par amour. Il accepte la croix pour nous ouvrir à la résurrection, puis à l’ascension, puis au souffle de l’Esprit à la Pentecôte. Ce sont les trois étapes du salut, qui ne pouvaient se réaliser sans le passage par la croix. Philippe Dautais évoque l’agonie du Christ. Elle est le combat qui oppose la résistance humaine, et la force de l’amour de Dieu. Il précise qu’ici, nous avons à ne pas nous tromper pas dans nos combats : notre pire ennemi n’est pas l’autre, il est en nous-même. Philippe Dautais revient sur le moment le plus tragique et sombre de la Bible : « L’amour n’est pas aimé, l’amour a été crucifié » En citant Saint François d’Assise, il nous révèle à quel point les évènements de la Passion de la Crucifixion peuvent nous toucher aujourd’hui. Sans tomber dans le morbide, plutôt que d’en être meurtris excessivement, nous sommes appelés à prendre conscience que nous sommes capables des pires actes, et que nous sommes aussi capables de suivre le Christ, de vivre le retournement, et d’accepter de nous unir à Dieu. Nous sommes appelés à ne jamais désespérer de Dieu, parce que l’amour de Dieu peut tout restaurer. En acceptant d’être condamné, Jésus a libéré le fils du père en nous. Nous sommes appelés au pardon : « Ne déteste pas ton frère mais les passions qui lui font la guerre ». Citant ici Saint Syméon le Nouveau Théologien, Philippe Dautais précise qu'il est essentiel de désidentifier ce qu’est la personne de ce qu’elle fait. Il faut pardonner la personne, pas les actes, et laisser ainsi toujours la possibilité à chacun de vivre la conversion intérieure. Avec Philippe Dautais, nous sommes invités à vivre intensément les souffrances et les épreuves comme le Christ, qui a vécu une expérience d’abandon totale en s’en remettant pleinement à Dieu. Nous ne sommes jamais seuls, le Christ est toujours avec nous pour vivre le retournement, pour le grand passage vers la grande vie. Pour découvrir le Centre Sainte-Croix, créé et animé par Philippe et Élianthe Dautais, cliquer ici. LE POINT CULMINANT Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Le Vendredi saint, c’est la dernière journée parmi nous vécue par le Christ. Avant sa résurrection, dont quelques lueurs éclairent déjà nos cœurs. Nous avons la chance, nous qui n’existions pas du vivant de Jésus, de savoir qu’il va sortir vainqueur du tombeau, non sans avoir marqué le fond de l’enfer de son empreinte elle aussi victorieuse. Le Christ triomphe de tout. Des hommes mauvais, des enfers et de la mort. Nous avons le privilège de le savoir, même si nous avons si souvent la faiblesse de ne pas bien y croire. Nous sommes au point culminant. Cela se passe au sommet d’une colline dont le nom symbolise le sommet du corps humain. En haut d’une croix. Au pied de cette croix, au creux de la vague humaine qui, le supplice terminé, s’est dispersée comme la foule après le spectacle, il y a une poignée d’hommes et de femmes. Parmi eux, on sait qu’il y a Marie, Marie-Madeleine et Jean. Que se passe t’il dans leur cœur ? Ils ne savent rien encore de la résurrection. Sont-ils tentés par le désespoir ? Quelque chose nous dit que, quelque part, malgré la douleur et la sidération face au paroxysme de l’injustice, de la violence et de l’absurde, il reste une lueur d’espoir. Jésus leur a révélé l’amour avec une telle intensité qu’il semble impossible que ceux qui étaient ses plus proches aient tout oublié. Il est possible aussi que ceux qui étaient ses intimes aient compris mieux que les autres ...
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