Philippe Dautais : Samedi saint - La mort est au coeur du vivant Podcast Por  arte de portada

Philippe Dautais : Samedi saint - La mort est au coeur du vivant

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Philippe Dautais nous invite à aller au cœur du grand Sabbat, jour de silence, de prière, et de métamorphose. Le Christ pénètre dans le séjour des morts non comme un mort, mais investi de la puissance de vie. Il est tellement vivant qu’il fait éclater les tombeaux. L’amour de Dieu va irradier au cœur même de nos morts et de nos enfermements. C’est dans cette dynamique que nous pouvons envisager le grand Sabbat. Ainsi, Philippe Dautais approfondit le mystère de la mort, qui est au cœur du vivant. C’est ce qu’on appelle l’apoptose : la mort cellulaire programmée, qui est condition de la vie. Si les cellules ne s’éliminent pas, c’est l’organisme qui meurt : la mort est au principe de nos mutations, de la métamorphose. Le refus des mutations est un cancer qui nous tue. Comme la chenille qui devient papillon, le fœtus qui devient enfant, nous avons à nous préparer « à la prochaine étape de notre vie, nimbée d’inconnu ». La mort n’est pas l’anéantissement, elle est le passage pour porter beaucoup de fruits. C’est dans cette perspective que nous sommes invités à méditer le mystère de la mort-résurrection du Christ. Philippe Dautais rappelle que si Dieu nous a revêtus de tuniques de peau, c’est pour que la mort affecte la biologie et non l’être spirituel, qui est sauvegardé vers l’éternité. Le temps qui nous est donné en ce monde l’est pour que nous retrouvions la voie du Royaume. C’est dans le temps qu’est inscrit le meilleur dynamisme, dans l’ici et le maintenant. Philippe Dautais évoque l’icône de la Résurrection, celle qui illustre la descente du Christ au séjour des morts. Ainsi, le Christ descend dans la profondeur du cœur et de l’être, jusque dans cet espace intime où l’homme peut refuser Dieu : c’est l’annonce de la résurrection à venir. Le Samedi saint nous révèle, selon Philippe Dautais, à quel point l’amour de Dieu est au-dedans de nous. Le Christ nous attend au-dedans, il nous tend la main au cœur des épreuves. Si lui est au-dedans, c’est nous qui, comme le disait Saint Augustin, « sommes dehors ». N’ayons pas peur de ce qui est extérieur, remettons nous en confiance dans le dedans, dans la confiance et l’abandon, au lieu de vouloir nous en sortir par nos seules forces : le salut ne vient jamais de nous-même, il vient toujours d’un Autre. Enfin, Philippe Dautais nous parle de l’ouverture du cœur. C’est elle qui, dans la confiance et l’abandon, peut nous ouvrir sur le mystère de l’amour, et c’est la résurrection. Cette ouverture, elle peut être vécue dans notre quotidien, dans l’ouverture à la présence mystérieuse du Christ au plus intime de nous-même. C’est le cœur de la vie chrétienne : le oui à l’amour est la clé d’accès à la vraie vie, ici et maintenant. Soyons ouverts à l’inattendu, transformons chaque épreuve, chaque évènement, en un instant propice pour nous éveiller et grandir, pour passer vers l’autre rive, celle de la vie divine. Pour découvrir le Centre Sainte-Croix, créé et animé par Philippe et Élianthe Dautais, cliquer ici. LE JOUR DU SILENCE Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Le Samedi saint est le jour du silence. Parce que nous sommes au cœur du mystère de la mort-résurrection du Christ, et que tout se déroule en plein mystère, avant la grande surprise et la grande révélation du matin de Pâques. Aujourd’hui, nous sommes invités à méditer sur la puissance de cet amour divin qui permet à Jésus de traverser sa propre mort, de descendre dans le séjour des morts, d’aller poser l’empreinte de ses pieds jusqu’au fond des enfers, avant de triompher dans la gloire de la résurrection. Ce voyage est victorieux pour le Christ et pour chacun d’entre nous. C’est ce que dit si bien Philippe Dautais dans la méditation diffusée aujourd’hui. En traversant la souffrance, les pires épreuves jusqu’à la mort, parce qu’il le fait en offrande pour chacun d’entre nous, Jésus descend dans la profondeur du cœur et de l’être, jusque dans cet espace intime où l’homme peut refuser Dieu. Il est plus à l’intime de nous-même que nous ne le sommes jamais : au-dedans de nous-même qui restons trop souvent au dehors de ce qui nous est essentiel. Il n’y a que le silence pour nous permettre d’arrêter, ne serait-ce qu’un instant, les mouches noires de nos pensées qui bourdonnent en permanence dans nos têtes. Nous sommes invités aujourd’hui à prendre le temps, en contemplant une icône, en se recueillant dans l’espace sacré d’une église ou dans la contemplation de la nature, pour prendre conscience de l’évènement considérable qui bouleverse nos vies à tout jamais. Dans quelques heures, nous allons fêter la victoire. Celle-ci sera d’autant plus belle quand nous aurons accueilli, en cette journée, ce Christ tellement proche, celui qui est au cœur de notre cœur, qui nous ...
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