Les conversations anthropocènes Podcast Por Radio Anthropocène arte de portada

Les conversations anthropocènes

Les conversations anthropocènes

De: Radio Anthropocène
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Acerca de esta escucha

Des moments d'échanges entre les invités de Radio A° pour mieux saisir les contours d'un monde en changement.© 2025 Radio Anthropocène Arte Ciencia
Episodios
  • Sauver sa peau et le monde
    Apr 4 2025

    Partons de l’idée que le cinéma est une immense bibliothèque dans laquelle se trouve comme hébergée, encodée, une partie non négligeable des savoirs de l’humanité. Ainsi, il est tout à fait possible, grâce au cinéma, d’apprendre à survivre dans une forêt particulièrement hostile, d’apprendre à s’évader d’une prison, d’apprendre à devenir riche et célèbre, à piloter un avion, à conquérir l’homme ou la femme de sa vie, à défendre une ville contre les zombies, à voyager dans le futur ou dans le passé, etc., etc., – mais surtout, évidemment, on peut également y apprendre à sauver le monde.

    On pourrait émettre l’hypothèse que si nous aimons à ce point le cinéma, c’est parce qu’il nous offre des repères pour vivre dans un monde incertain, compliqué, plein de confusion. Il nous permet de nous orienter grâce à un répertoire extrêmement vaste de situations de vie et de modèle de caractères, de comportements et de problèmes à résoudre.

    Avec nos invité‧e‧s, nous allons nous pencher sur cette capacité du cinéma à nous proposer des récits et des solutions, en parcourant quelques grandes œuvres aussi incontournables que singulières de l’histoire du cinéma, et en croisant nos regards de spectateurs, de curieux et d’humains plus ou moins désorientés de la première moitié du XXIe siècle.

    Une conversation animée par Jindra Kratochvil, avec Alban Jamin (enseignant en littérature et cinéma), Lili-Violette Pellier et Omar Rouabah (étudiant‧e‧s à la Cinéfabrique), en direct depuis le cinéma Comoedia dans le cadre du festival À l'école de l'Anthropocène.

    "Un film représente beaucoup son auteur. Ce qu'on voit dans un film c'est la vision de celui ou celle qui l'écrit, qui nous transmet un point de vue sur le monde, sur la réalité." Lili-Violette Pellier

    "L'origine même du cinéma c'est le principe de décomposition du mouvement : faire apparaître des choses imperceptibles à l'œil nu. C'est un révélateur d'un monde invisible." Alban Jamin

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    46 m
  • Ce que l’archéologie a à dire de l’Anthropocène
    Apr 4 2025

    Comment l’archéologie et l’histoire ancienne nous permettent-elles de mieux cerner les enjeux actuels ? De quelles façons en parler au plus grand nombre ? Une discussion animée par Florian Fompérie, en compagnie des auteur·ice·s s et vidéastes Clothilde Chamussy et Lucas Pacotte de la chaîne Passé Sauvage, ainsi que du chargé de médiation du service archéologique de la Ville de Lyon Jillian Akharraz.

    "- Pourquoi en tant qu'archéologue parler du climat ? - Faire de l'archéologie, c'est penser à tout ce que l'humain fait, sa manière de vivre et donc son environnement. Le climat a changé, ce n'est pas pareil de vivre aujourd'hui qu'il y a 15 000 ans, donc il faut comprendre l'environnement et ses évolutions."

    "Le débat historique est intéressant sur la date du début de l'Anthropocène, mais c'est une notion avant tout politique. Nous ne sommes pas officiellement pour les géologues dans cette nouvelle ère mais peu importe, le terme est établi, il veut dire quelque chose et, surtout, il traduit une nécessité d'action. Le terme a un réel sens politique qui dépasse le débat historique."

    "L'archéologie ouvre une fenêtre sur le passé en même temps qu'elle questionne le présent. On fait toujours un va-et-vient entre des questions plus anciennes et très actuelles. On remet nos comportements en perspective."

    Ce podcast, et toutes les émissions produites au cours du festival, sont à réécouter sur le site de radio-anthropocene.fr et sur toutes les plateformes de streaming audio. Et pour les passionné·e·s d'archéologie, l'émission Micro et truelle, en partenariat avec le service archéologique de la Ville de Lyon, explore chaque mois l'histoire de la ville de Lyon à travers les âges.

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    42 m
  • Les Amazonies : les peuples qui manquent et les mondes à venir
    Apr 4 2025

    La limite cosmologique à laquelle la crise planétaire nous confronte conduit inéluctablement à une question épineuse mais essentielle : pouvons-nous encore imaginer d’autres mondes ? Et si c’est le cas, qui ou quoi occupe la place de ce « nous » pour lequel le monde est monde ? Telles sont les réflexions ouvertes par la philosophe Déborah Danowski et l’anthropologue Eduardo Viveiros de Castro dans leur ouvrage Y a-t-il un monde à venir ? Essai sur les peurs et les fins (Há mundo por vir ? Ensaio sobre os medos e os fins (2014)), dans lequel ils cherchent à diagnostiquer la prolifération de l’imaginaire de la « fin du monde ». Des mythologies, présentes aussi bien dans la culture mondialisée que dans la pensée académique, qui tentent de résoudre cette « séparation » entre « nous » et le monde.

    La récente exposition du Centre de Culture Contemporaine de Barcelone, Amazònias. Le futur ancestral, devient ainsi une occasion exceptionnelle de dialoguer avec ces auteur·trice·s autour d’un lieu qui, loin d’être une « forêt vierge » à exploiter ou un « poumon planétaire » à sauver, constitue un conglomérat cosmopolitique qui n’a jamais cessé d’imaginer et de réimaginer ses mondes après plusieurs fins.

    Conversation avec Danowski Déborah et Eduardo Viveiros de Castro animée par Jorge Sosa.

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    40 m
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