
Les Compétitions d'Agences : entre R&D et Absurdités | Catherine Michaud, CEO d'Auditoire Shopper | Ext 2
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Acerca de esta escucha
J'ai rarement l'habitude de donner la parole aux confrères d'agences dans le Décodeur. Mais revoici Catherine Michaud, CEO d’Auditoire Shopper. Elle aborde un sujet qui me tient particulièrement à cœur : les compétitions d'agences.
La compète, un mal nécessaire ?
Contre toute attente, Catherine ne rejette pas le principe des compétitions. Mieux : elle les considère comme de la "R&D" pour les agences. Ce sont ces moments de tension créative qui permettent de tester des idées audacieuses, de se réinventer. “C’est une montée d’adrénaline, un moment où l’on ose”, confie-t-elle.
Mais si l’intention est noble, la mise en œuvre est souvent catastrophique : briefs mal ficelés, agences multiples en lice… L’absurdité guette.
Le grand malentendu
Catherine pointe aussi un mal plus profond : l’incapacité des annonceurs à comprendre que le "produit", c’est l’humain. “On nous choisit pour une campagne, mais on travaille ensemble pendant trois ans”, rappelle-t-elle. Et pourtant, on sélectionne encore des agences via plateforme, sans jamais rencontrer les équipes.
Résultat : des relations de travail qui commencent comme des “matchs Tinder”, sans jamais passer à l’étape de la rencontre. “Même sur Tinder, on se parle !”, ironise-t-elle.
L’oubli des anciens d’agence
Autre paradoxe souligné : 80 % des membres du Club des Annonceurs viennent du monde des agences. Pourtant, une fois passés “de l’autre côté”, beaucoup semblent avoir oublié d’où ils viennent. Pourquoi ? Peut-être par envie de tourner la page, peut-être par effet de pouvoir, analyse Catherine. Et, surtout, par manque de courage. “95 % des gens manquent de courage”, tacle-t-elle, citant néanmoins les rares décideurs qui osent encore faire confiance à l’instinct.
Catherine livre ici une charge lucide et salutaire sur un système à bout de souffle. Si les compétitions doivent perdurer, elles doivent surtout retrouver leur humanité. Car comme elle le dit : “Ce n’est pas la campagne qu’on achète, c’est les gens.” À méditer.
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Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com
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