
L'écriture inclusive
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Acerca de esta escucha
Aujourd’hui, Nadège vous parle de l’écriture inclusive et vous présente un outil en ligne à utiliser dans vos formations et supports pédagogiques.
C’est une manière d'écrire qui vise à représenter équitablement tous les genres, et plus particulièrement la place du féminin -et donc des femmes- dans la communication. Cela a pour but de visibiliser toutes les personnes pour qu’elles se sentent concernées et impliquées, qu’elles que soient leur sexe ou leur genre.
Cette règle de grammaire qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin » n’a pas toujours été vraie – loin de là. Elle ne date que du 18e siècle. Jusqu’à la fin du 17e – milieu du 18e siècle, on parlait de poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse. On utilisait l’accord de proximité, selon lequel l’accord de l’adjectif se fait avec le mot le plus proche - pour éviter de choquer l’oreille. Ainsi, en 1691, Racine écrit « ces trois jours et ces trois nuits entières ».
L’Académie Française -créée en 1635- délibère sur la place à donner au féminin et au masculin dans la langue française. Son assemblée, -composée exclusivement -je vous le donne en mille- d’hommes nobles ayant servi le royaume, finit par décider que le masculin l’emporte sur le féminin, puisque -je cite- « le genre masculin est réputé plus noble que le féminin, à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » nous assène Beauzée dans sa Grammaire générale de 1767.
Depuis une dizaine d’années, l’écriture inclusive prend peu à peu de l’ampleur. En voici 3 grands principes :
- Garder la forme d’écriture inclusive choisie tout au long de votre texte pour que cela soit plus facile à lire
- Éviter les mots dits universels, tel que « Homme » -avec ou sans majuscule- et préférer les êtres humains ou l’humanité par exemple
- Mentionner les termes au féminin et au masculin par ordre alphabétique, ex: elle et il vont nous faire une présentation.
Plus de principes directeurs dans le très bien fait « Petit guide pour une écriture respectueuse du genre »par le réseau fédéral inclusion de nos ami·es belges. Voir lien en bas.
Inclusi.fr adapte votre texte en écriture inclusive. Il existe 4 options d'utilisation:
- Le point médian – les terminaisons genrées sont remplacées par un signe typographique, un point, un tiret ou un point médian, celui que je trouve personnellement le plus lisible.
- Le doublet – on double, au masculin et au féminin. Par exemple, ce podcast s’adresse aux formateurs et aux formatrices.
- Les termes combinés – les termes masculins et féminins sont fusionnés et cela donne les formateur·ices.
- Les termes épicènes dont l’orthographe ne varie pas selon le genre. Par exemple utiliser les pédagogues ou les personnes animant des formations, pour parler des formateurs et formatrices.
Vous pouvez même utiliser les 4 à la fois pour tester les différentes variations et choisir celle qui vous convient le mieux !
Par Nadège Riche
Envoyez-nous tout commentaire à vosbilletsformation@gmail.com. Nous lirons vos retours avec intérêt et nous traiterons avec plaisir vos suggestions dans un prochain épisode !
Petit guide pour une écriture respectueuse du genre par le réseau fédéral inclusion belge : https://bosa.belgium.be/sites/default/files/publications/documents/folder%20inclusive%20writing%20FR%20final%20v5_0.pdf
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