Le charango : la chronique d'Antoine Gailhanou Podcast Por  arte de portada

Le charango : la chronique d'Antoine Gailhanou

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Acerca de esta escucha

Tous les mois, Antoine Gailhanou explore les instruments et les musiques traditionnels. Aujourd'hui, direction l'Amérique du Sud avec le charango. De loin, l’œil inaverti pourrait le confondre avec un ukulele, après tout les deux sont une sorte de petite guitare. Mais le son n’a rien à voir, déjà parce que le charango repose sur des double cordes. Comme pour la guitare à douze cordes, ça vient apporter un son résonnant et cristallin. L’autre subtilité, c’est que le manche et le corps sont taillés d’une même pièce, et non pas assemblés comme pour la guitare. D’ailleurs, les premiers charangos étaient réalisés à partir de carapace de tatou, et même s’ils sont aujourd’hui fait en bois, ils en conservent une forme arrondie à l’arrière. Dans sa version standard, les cinq paires de cordes sont accordées sur une seule octave, avec les cordes graves au milieu.


Sans surprise, l’instrument est un produit de la colonisation espagnole sur les peuples Quechua et Aymara. Il serait né au XVIIIè siècle d’une réappropriation par les autochtones de la vihuela, ancêtre de la guitare classique, dans une version légère facile à cacher aux colonisateurs, avant de se diffuser en Bolivie, Pérou, Equateur, puis en Argentine et au Chili, avec des dizaines et des dizaines de variantes.

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