La chèvre et le chou Podcast Por Radio Anthropocène arte de portada

La chèvre et le chou

La chèvre et le chou

De: Radio Anthropocène
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Acerca de esta escucha

Des conversations transversales cherchant la recette pour ménager la biodiversité et l’être humain en ville. Accueillir la nature et la biodiversité en ville c’est un peu ménager la chèvre et le chou : une demande sociétale, politique mais aussi économique et écologique existe mais seulement sous certaines conditions. En effet, pour beaucoup, cette « nature », qui est en fait aussi naturelle que culturelle, doit être propre, contrôlée et agréable. Il semble donc nécessaire de questionner nos relations aux espèces urbaines, animales comme végétales, pour tendre vers une cohabitation plus ouverte et apaisée. Ce podcast vise à explorer toutes les facettes de la biodiversité et de la nature, végétale comme animale, dans les villes contemporaines. Des échanges avec des spécialistes issus de milieux variés (scientifiques, acteurs associatifs, naturalistes, habitants, etc.) et la présentation d’initiatives ou d’anecdotes permettront d’enrichir et d’éclairer avec une lumière nouvelle nos relations avec le vivant non-humain. Produit par Eloïse Bellet, Matthieu Coumoul, Clara Voutaz avec l'association Des Espèces Parmi'Lyon. Laboratoire Environnement, Ville, Société (UMR 5600 EVS) L’association Des espèces parmi Lyon www.linkedin.com/in/eloïse-bellet-80576a1b7 https://www.linkedin.com/in/clara-lyonnais-voutaz-a05603192/ https://desespecesparmilyon.fr/© 2025 Radio Anthropocène Ciencia Ciencias Biológicas
Episodios
  • Les plantes et les punaises : une longue histoire
    May 23 2025

    Rencontre avec Nicolas Orliac, entomologiste spécialisé sur les punaises au Conservatoire Botanique National de Franche-Comté. Mais quel est le lien entre l'étude des insectes, et d'autant plus les punaises, avec les végétaux ?

    “Les punaises, c’est près de 1400 espèces différentes en France.”

    “Ce qui m’intéresse chez les punaises, c’est que c’est un groupe assez méconnu et mal-aimé. Ça permet de faire progresser les connaissances assez rapidement. On fait des découvertes très régulièrement. [...] C’est sûr qu’il reste énormément d’espèces de punaises à découvrir et à décrire.”

    “Il faut prendre du recul sur ce qu’on perçoit comme de l’esthétisme en ville.” “Quand on favorise les plantes indigènes en ville on favorise des organismes, une faune indigène plutôt qu’une faune exotique plus gênante.”

    “Une diversité végétale engendre presque mécaniquement une plus grande diversité chez tous les organismes phytophages, dont les punaises.”

    “Il n’y a pas de liste rouge des espèces menacées pour les punaises, parce que c’est un groupe méconnu. On manque de données historiques, d’informations sur la répartition écologique.”

    On a complètement oublié de parler de Zicrona, l'association française d'études des punaises, rapprochez vous d'elle si vous souhaitez en apprendre davantage !

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    26 m
  • Déchiffrer les friches
    Apr 4 2025

    Accompagné‧e‧s de Nathanaël Wadbled, guide-conférencier et enseignant-chercheur en muséologie, et de Matthieu Coumoul, naturaliste à l'association Des Espèces Parmi'Lyon, partez à la rencontre d'une friche comme vous ne l'avez jamais fait, avec un regard et un angle inédit, enrichi par un échange avec Clara Lyonnais-Voutaz, doctorante en géographie. Une balade organisée dans le cadre du festival de l'Anthropocène le 28 mars 2025, et un podcast à écouter chez Radio Anthropocène, pour changer votre regard sur les friches urbaines.

    "La friche c'est un endroit auquel les humains n'ont pas nécessairement accès. Il y a souvent une connotation négative, on pense dépotoir." Matthieu Coumoul

    "Les friches ont une durée de vie limitée dans le temps en général, mais ce sont des espaces très dynamiques, constamment bouleversés. Il n'est pas question de les mettre sous cloche." Matthieu Coumoul

    "Mon intérêt est moins pour les friches que pour la figure de l'abandon. On perçoit l'abandon comme une destruction mais c'est plutôt une manière des éléments et êtres vivants de travailler le milieu." Nathanaël Wadbled

    "Ce sont des espaces qui nous permettent de prendre conscience, de percevoir cette intrication entre humains et non-humains. Il y a partout en ville des espèces qui vivent et dont on essaye de limiter l'impact. Dans les friches, on les laisse plus ou moins tranquille, et on peut se rendre compte que l'idée monde artificiel dans lequel toute la nature est domestiquée n'est qu'une illusion." Nathanaël Wadbled

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    20 m
  • Préservation des forêts alluviales du fleuve Rhône
    Mar 6 2025

    Les forêts alluviales, ou encore ripisylves, sont en péril, à cheval entre les eaux et la canopée. Le fleuve du Rhône, bien que trop souvent artificialisé, témoigne de milieux remarquables qu'il est urgent de mieux connaître, et de préserver.


    Tour d'horizon des zones à enjeux et de leurs caractéristiques, une discussion avec Adeline Aird, chargée de mission botanique, phytosociologue au Conservatoire Botanique National du Massif Central.

    “Les forêts alluviales, ce sont des forêts qui se développent au sein de la vallée d’un fleuve, dans des conditions particulières, en termes d’hydrométrie notamment, qui permettent le développement de différentes espèces d’arbres, d’arbustes, d’herbacés. C’est aussi un milieu qui est façonné par les crues.”


    “Si on est très proche du lit du cours d’eau, on a des espèces de bois tendre – des saules, des peupliers – et plus on s’en éloigne plus on a des espèces dites de bois dur – des frênes, des ormes, voire des chênes, qui aiment moins avoir les pieds dans l’eau.”


    “Dans le temps, sur le Rhône on avait un système en tresse : un réseau de bras enchevêtrés, remanié au gré des crues. L’homme a façonné et modifié la morphologie du Rhône et son paysage. On l’a chenalisé pour améliorer sa navigabilité. Plus tard, on a aussi installé des infrastructures hydroélectriques.”


    Phytosociologie, on a phyto d’un côté, sociologie de l’autre : c’est l’étude des assemblages, des cortèges de plantes entre elles. En fait, on s’est rendu compte en botanique qu’on retrouve souvent les mêmes plantes les unes à côté des autres. C’est en quelque sorte la sociologie des plantes entre elles.”


    “L’epipactis du castor, cette orchidée sauvage dont nous travaillons à la préservation, a été découverte très tardivement, en 1992. Elle n’est présente que dans des conditions très spécifiques, et se cantonne donc à la moyenne vallée du Rhône dont elle est endémique. Sa présence est un indicateur du bon état écologique de son milieu, de la forêt.”


    “Ce qu’on voudrait c’est préserver l’existant, et restaurer, replanter des forêts, retrouver des corridors de forêts fonctionnelles le long du Rhône.”


    Un épisode présenté par Matthieu Coumoul Llamas, naturaliste au sein de l’association Des Espèces Parmi’Lyon.

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    31 m
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