Alors que les Bleues joueront samedi 19 juillet en quart de finale de l'Euro contre l'Allemagne, l'ancienne joueuse pro, l'internationale Mélissa Plaza, sera elle sur scène à Avignon. Reconvertie au slam – croisement entre la poésie et l'art de la scène –, elle revient sur sa carrière de footballeuse et les désillusions qu'elle a vécues dans ce sport, toujours dominé culturellement par les hommes. Même si le foot féminin a gagné en visibilité ces dernières années, « il reste du chemin à faire pour que les joueuses soient reconnues au même titre que les hommes », explique Mélissa Plaza.

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Alors que les critiques fusent de toutes parts contre sa cure d'extrême rigueur budgétaire, le Premier ministre François Bayrou, lui, veut encore croire au compromis avec le Parti socialiste, sans qui aucune censure ne pourra être votée. Mais pour l'heure, la recherche d'un compromis « semble mal engagée », estime Pierre Jouvet, le secrétaire général du PS, qui fustige notamment le refus renouvelé du gouvernement de mettre en place la taxe Zucman sur les milliardaires. L'eurodéputé appelle le Premier ministre à « une prise de conscience rapide », et agite la menace de la censure. « S'il veut éviter de tomber, il est temps qu’il remette de la justice sociale et fiscale dans son budget », prévient Pierre Jouvet.

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« Potion amère, véritable purge contre les classes populaires », le RN fustige le tournant de la rigueur annoncé hier par le Premier ministre Bayrou en brandissant déjà la censure, face à ces quatre ans de cure budgétaire promise aux Français pour faire 44 milliards d’économies, avec à la clef le gel des prestations sociales et des retraites et la suppression de deux jours fériés. Un budget et des pistes d’économies qui « ne règlent rien », martèle le député Thomas Ménagé, porte-parole du RN à l’Assemblée nationale. Il met en garde contre la chute du gouvernement à l’automne « si le Premier ministre ne revoit pas sa copie », avec « plus de justice sociale et fiscale », et la prise en compte de mesures d'économies, notamment « la limitation des dépenses sur l’immigration ».

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Alors que le Premier ministre François Bayrou présente ce mardi ses grandes orientations budgétaires, avec à la clef au moins quarante milliards d’économies pour tenter de redresser la barre face à une dette abyssale. La députée Renaissance Olga Givernet,ancienne ministre déléguée en charge de l’Énergie, met en garde contre « des hausses d’impôts » qui viendraient « fragiliser » les Français les moins aisés, et contre des coupes budgétaires dans le « domaine social et l’écologie ».

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Les militaires français ont pu re-bomber le torse lors traditionnel défilé militaire du 14 juillet sur les Champs Élysées, alors que le président Macron a annoncé hier six milliards et demi d’euros de dépenses supplémentaires pour la Défense, sur deux ans. En pleine contrainte budgétaire, le député insoumis Bastien Lachaud fustige un effort qui « répond seulement aux demandes américaines », mais ne sert pas, les intérêts de la France qui, selon lui, « ne risque rien pour la sécurité de son territoire, car elle est dotée de l’arme nucléaire ».

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À huit mois des élections municipales, les alertes se multiplient sur une possible pénurie de candidatures. En cause : la grande souffrance des maires de France, dont un tiers dit aujourd’hui faire face « à un début d’épuisement », écrasés par les tâches administratives et victimes également de violences. Résultat de l’enquête menée pendant quatre ans par le sociologue du travail Didier Demazière qui prévient que « la santé mentale des édiles est en péril », et regrette « le manque de soutien et d’accompagnement des élus ». Didier Demazière est sociologue des groupes professionnels au Centre de sociologie des organisations (Sciences-Po/CNRS).

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Un an après avoir pris ses distances avec le parti présidentiel Renaissance, le député Sacha Houlié vient de rejoindre l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, le patron de Place publique, avec l’ambition de reconstruire la social-démocratie en France. Et celui qui fut l’un des tout premiers marcheurs aux côtés d’Emmanuel Macron, n’est aujourd’hui pas tendre avec la macronie, qu’il accuse « de dérive à droite » et d’avoir « oublié ses promesses sociales et fiscales ». Sacha Houlié étrille par ailleurs le RN pris dans la tourmente de nouveaux démêlés judiciaires et qui crie à « l’acharnement judiciaire et politique ». Pour le député de la Vienne, « le RN ne peut accuser la justice des turpitudes qui sont les siennes ».

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Levée de boucliers de la gauche après l’adoption définitive hier à l’Assemblée de la loi Duplomb. Une loi présentée comme une réponse à la colère des agriculteurs et qui va notamment conduire à la réintroduction d’un pesticide, l’acétamipride, qui avait été banni en France il y a cinq ans. Même si sa réintroduction va être encadrée, le député insoumis Aurélien Taché fustige « un recul indigne », potentiellement destructeur de la biodiversité et qui laisse craindre également « un scandale sanitaire majeur » dans les prochaines années.