Après les violences qui ont terni la victoire du PSG le week-end dernier, les premiers émeutiers jugés hier en comparution immédiate sont ressortis libres du tribunal. Une clémence qui n’a pas été au goût du ministre de la Justice Gérald Darmanin qui souhaite la suppression du « sursis » pour « toute agression envers un représentant de l’État », jugeant que les « peines ne sont pas à la hauteur des violences commises ». Une fermeté dénoncée par le député LFI Paul Vannier qui fustige « la surenchère extrême-droitière du gouvernement » et met en cause « l’actuelle doctrine de maintien de l’ordre » qu’il convient selon lui de réformer.

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La victoire sur le fil du nationaliste Karol Nawrocki à la présidentielle polonaise devant le candidat libéral et pro-européen constitue un mauvais coup pour l’État de droit en Pologne. Mais c’est également une nouvelle source d’inquiétude pour les Européens. Le soutien à l’Ukraine pourrait être « revu à la baisse » par le nouveau président polonais, estime le député Bruno Fuchs, président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Qui souligne par ailleurs le danger que représente « l’arrivée au pouvoir de nombreux dirigeants d’extrême droite en Europe » qui sont « poussés par les Russes ou par les États-Unis de Donald Trump » comme c’est le cas en Pologne, pour « affaiblir l’Union européenne en vue de l’asservir ».

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Ces derniers mois en France, les affaires d’enlèvements et de séquestrations se multiplient dans le milieu des cryptomonnaies avec même des actes de torture. On compte quatre actions brutales en cinq mois. Après la spectaculaire tentative d’enlèvement en pleine rue, en plein jour à Paris, il y a deux semaines, la dernière tentative en date, mardi dernier à Nantes, a heureusement été déjouée par les policiers de la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention). 25 personnes ont été arrêtées. Des jeunes de moins de 25 ans, « des petites mains » très probablement au service « des narcotrafiquants » estime Frédéric Ploquin, journaliste spécialiste de la criminalité organisée ; des narcotrafiquants « en quête de nouvelles opportunités » et qui utilisent déjà les cryptomonnaies « pour blanchir l’argent de la drogue ». Frédéric Ploquin, co-auteur avec Jean-Louis Rizza de Braqueur, mercenaire, aventurier : de l’OAS au grand banditisme, aux éditions Nouveau Monde, est l'invité de Véronique Rigolet.

Malgré l’adoption cette semaine par le Sénat du plan de « refondation » de Mayotte avec à la clef, quatre milliards d’engagements financiers, Estelle Youssouffa députée Liot de Mayotte dénonce une situation toujours extrêmement difficile sur l’île, où la population manque toujours de tout et où la « crise alimentaire » menace. Cinq mois après le passage dévastateur de Chido, « la reconstruction n’a toujours pas commencé, faute de moyens » déplore encore l’élue qui craint que le « plan de refondation » du gouvernement ne reste qu’à l’état de belles promesses.

Face à « l’Himalaya de la dette », la volonté du Premier ministre François Bayrou d’avoir possiblement recours à la « TVA sociale » pour redresser les finances publiques fait bondir les oppositions, de droite comme de gauche. Pour le socialiste Stéphane Troussel, le président socialiste du département de la Seine-Saint-Denis et porte-parole du PS, ce nouvel impôt est « non seulement injuste, mais également inefficace » et motiverait le dépôt d’une « motion de censure socialiste » à l’Assemblée nationale.

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L’histoire va sans doute se faire cet après-midi à l’Assemblée nationale avec le vote solennel sur la création d’un droit à « l’aide à mourir ». Le Premier ministre, François Bayrou, n’a pas caché ce mardi 27 mai 2025 « ses interrogations » sur ce projet hautement sensible qui divise dans tous les partis. Pour l’ancienne ministre Olga Givernet, députée Renaissance, ce texte consacrera « un droit nouveau » pour tous les Français qui plébiscitent depuis longtemps une telle aide à mourir. Un « droit d’exception » qui selon elle présente toutes les garanties pour une fin de vie « dans la dignité ».

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Alors que Gaza est toujours sous une pluie de bombes meurtrières et que l’aide humanitaire n’a repris qu’au compte-goutte, la députée écologiste Léa Balage El Mariky lance un « appel à la paix » à côté de plusieurs parlementaires macronistes et de gauche. Réunis à l’Assemblée en « comité de liaison » entre les groupes d’amitiés France-Israël et France-Palestine, ils réclament la reconnaissance par la France de l’État de Palestine, promise par le président Macron.

C’est une image qui peut faire rire. Celle du beauf, « ce Français moyen des classes populaires, misogyne, raciste », comme essaie de le définir Rose Lamy sur RFI. Dans son dernier livre Ascendant beauf (éditions du Seuil), l’autrice, créatrice du compte Instagram « Préparez-vous pour la bagarre », s’intéresse à cette image synonyme d’une certaine classe sociale, qui ne se définit pas que par son capital économique, mais aussi par son « capital social et culturel ». C’est de ce point de vue que Rose Lamy aborde la figure du beauf, pour adresser un constat notamment à la gauche, « son camp politique » et tenter de lui donner des clés de compréhension et « faire mieux face à la fracture constatée ces dernières années » dans la société française.