Episodios

  • Océans : les préserver pour pouvoir respirer
    May 21 2025

    Quand la 3ème Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) se déroulera à Nice du 9 au 13 juin 2025, pour mobiliser les dirigeants planétaires autour de l’action commune pour une résilience des océans, Frédérique Jacquemin, journaliste Air-Climat-Energie chez AtmoSud, reçoit Richard Sempere, Océanographe, géochimiste marin et atmosphérique.

    A la tête de l’Institut des sciences de l’Océan de l’Université d’Aix-Marseille, il est également directeur de recherche au CNRS, et co-coordinateur scientifique de l’Alliance européenne de recherche et d’éducation sur l’océan (E.O.R.E.A.)

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    Et si l’on commençait cet épisode d’Inspirons ! en prenant deux grandes inspirations ? Allez !, On y va ! Hmmm…

    Savez-vous que sur ces deux bouffées d’oxygène que vous venez d’inspirer, l’une provient directement des océans ?

    Rien que par cet acte simple qu’est celui de respirer, on réalise à quel point les océans sont précieux et combien il est vital de les protéger.


    D’autant que ces « poumons bleus de l’humanité » ne se contentent pas de nous procurer de l’oxygène. Depuis le début de l’ère industrielle, ils ont absorbé pas moins de 25% de nos émissions de CO2 (dioxyde de carbone) et environ 90 % de la chaleur générée par leur augmentation.


    Mais voilà. A force de trop bien jouer leur rôle de puits de carbone de la planète, face à des Gaz à Effet de Serre (GES) qui ne font qu’augmenter sous l’effet des activités humaine et du réchauffement climatique, les océans et leurs écosystèmes finissent pas s’asphyxier.

    Et plus encore sous l’effet de la pollution plastique, dont les déchets représentent 90% des ordures qui flotte à la surface océanique, quand chaque minute, l’équivalent d’un camion de poubelle rempli de plastique est déchargé en mer.



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    23 m
  • Mobilité | Carburants de demain : plus écolos... et moins polluants ?
    Apr 11 2025

    🚘🚚 A quoi ressemblera le paysage automobile de demain ? Quand Mai à vélo annonce un mois placé sous le signe des mobilités douces, Frédérique Jacquemin reçoit Antonio PIRES DA CRUZ, expert en mobilité décarbonée à l'IFPEN (IFP Energies Nouvelles) pour aborder la question des carburants alternatifs renouvelables.



    Sera-t-il Tout électrique, comme le présage l’Europe en actant la fin du moteur thermiques pour 2035 ?
    Ou laissera-t-il encore place à des véhicules qui carburent à de l’énergie alternative, compatible avec le souhait d’une mobilité 100% décarbonée ?

    Entre accélération et marches-arrière, beaucoup de questions restent encore au point mort sur le sujet.
    Seule certitude sous-jacente : l’essence et le diesel n’auront plus leur place dans la mobilité de 2050 sur le Vieux Continent, qu’elle concerne les voitures, les camions, les avions ou encore les bateaux.


    Exit donc les carburants issus du fossile, place aux carburants renouvelables, à leurs biocarburants avancés et à leurs e-fuels !

    Pour autant, ces sources d’énergies bas carbone tiennent-elles suffisamment la route pour nous conduire vers une mobilité plus désirable ?
    Entendez, tout aussi favorable sur le plan climatique, que sur le plan sanitaire, en dégageant moins d’émissions polluantes ?

    Pour répondre à ces questions et éviter de noyer notre moteur cérébral dans le flot des enjeux liés à la mobilité de demain, Frédérique Jacquemin reçoit Antonio PIRES DA CRUZ, responsable de programme en charge de projets de décarbonation à l’IFPEN (IFP Energies Nouvelles), acteur de la recherche et de la formation dans les domaines de l'énergie, du transport et de l'environnement.


    Erratum : L'incorporation de carburants durables à la pompe sous forme de B7, B10 ou E10 ne concerne à ce jour que les carburants de 1ère génération, et non ceux de seconde génération. Merci à Antonio PIRES DA CRUZ d'avoir apporté cette correction post-enregistrement.




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    20 m
  • Santé-Environnement | Etes-vous allergique aux "pollu-ens"?
    Mar 17 2025

    Et si la pollution de l'air jouait un rôle important dans les allergies aux pollens ? C'est ce que vient démontrer Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l'Inserm et professeur d'épidémiologie environnementale, spécialiste des maladies allergiques et respiratoires, dans ce nouvel épisode d'Inspirons !



    🦠Nez qui coule, yeux qui picotent et qui larmoient, gorge irritée, difficultés à respirer… Comme chaque année, les allergies saisonnières aux pollens ont fait leur grand retour.
    En avance, une fois de plus, sur le calendrier printanier dans de nombreuses régions de France, à l’image du sud-est, où la majorité des départements a été placée en risque élevé d’allergie dès le mois février.

    La faute au réchauffement climatique, à ses hivers plus doux, à ses déficits pluviométriques, à ses migrations d’espèces végétales…

    Mais aussi aux polluants atmosphériques - le dioxyde de carbone en tête, particulièrement favorable au bourgeonnement précoce-, dont la particularité est de rendre les allergènes polliniques plus féroces.

    Tant et si bien que de nombreux scientifiques et médecins ne parlent désormais plus d’allergies aux pollens, mais bien d’allergies aux "pollu-ens", soit l’acronyme des mots "pollens" et "pollution".

    Un terme qui renvoie tout autant à des manifestations plus intenses de conjonctivite, de rhinite ou d’asthme, qu’au nombre toujours plus important de personnes qui en souffrent.

    Pour parler de ces "pollu-ens", notre journaliste, Frédérique Jacquemin, reçoit Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l'Inserm et professeur d'épidémiologie environnementale, spécialiste des maladies allergiques et respiratoires dans une approche exposomique.


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    18 m
  • Santé-Environnement | Quand la pollution de l'air rend notre système immunitaire malade
    Feb 11 2025


    En pleine épidémie de grippe saisonnière, le Professeur Barbara SEITZ-POLSKI, Chef de service d’Immunologie et Thérapie Cellulaire au CHU de Nice, est l'invitée de Frédérique Jacquemin pour parler du lien qu'elle a pu établir entre la pollution de l'air et les maladies virales et auto-immunes.



    🤐 Elle vous a peut-être mis, ou vous met peut-être en ce moment-même, complètement KO : la grippe saisonnière.

    Un virus que l’on a l’habitude de compter parmi les maux de l’hiver.

    Et pourtant, l’épidémie de grippe que nous connaissons n’est pas si habituelle que ça.

    Surgie de façon prématurée vers la mi-décembre, elle touche toutes les tranches d’âge et se montre particulièrement virulente, au point qu’une centaine de "plans blancs" ont été activés dans les hôpitaux de l’Hexagone.

    En parallèle, la France enregistre une succession de pics de pollution aux particules fines, essentiellement dus au chauffage au bois.

    Un pur hasard, ou notre capacité à contracter des virus, comme d’autres maladies, serait-elle aussi liée à la présence de polluants dans l’air que nous respirons ?


    C’est ce que démontre pour la première fois Santé Publique France, qui vient de publier une évaluation d’impact sur la santé de notre exposition prolongée aux polluants atmosphériques.

    Un lien entre "pollution de l’air et réponse immunitaire" que le Professeur Barbara SEITZ-POLSKI, Chef de service d’Immunologie et Thérapie Cellulaire au CHU de Nice, a déjà pu établir avec ses équipes, dans le cadre de travaux de recherches menés en partenariat avec AtmoSud lors des épidémies de COVID.

    Elle est l’invitée de Frédérique Jacquemin, journaliste AtmoSud, pour mieux comprendre l’impact de la pollution atmosphérique sur la capacité de notre organisme à se défendre contre la maladie.

    Visionner la conférence "Qualité de l'air et Santé" de juin 2023 au CHU de Nice : https://bit.ly/416uxSu


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    18 m
  • Tout savoir sur les polluants éternels, "le poison du siècle"
    Jan 13 2025

    On les appelles "polluants éternels".

    Un nom aux allures poétiques, qui en ferait presque oublier leur caractère ultra-toxique pour la santé du vivant sous toutes ses formes.

    On les retrouve dans nos poêle anti-adhésives, dans nos cosmétiques, nos tenues de sport, nos détergents ménagers, les batteries de nos appareils électriques…

    Mais aussi et surtout dans les aliments que nous ingérons, l’eau du robinet que nous buvons et l’air que nous respirons.

    Bref, les PFAS, de leur petit nom scientifique, soit l’acronyme de "composés per et poly-fluoro-alkylés", sont partout, omniprésents dans notre quotidien.

    Rejetés en toute impunité, ou presque, dans les sols, les eaux et l’air par des industriels qui adorent y recourir pour leurs propriétés antiadhésives, antitaches, anti-inflammables ou encore imperméabilisantes et résistantes à la chaleur.

    Que savons-nous vraiment des PFAS, ces polluants empreints d’éternité que les médecins, scientifiques et autres écologues appellent désormais le « poison du siècle ? » ?

    Pour en parler, Frédérique Jacquemin, journaliste AtmoSud, a le plaisir de recevoir Henri Wortham, enseignant-chercheur au Laboratoire de Chimie de l'Environnement d’Aix-Marseille Université.


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    20 m
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