Episode 7 : Mellie Saxod, danseuse de pole dance, championne et gérante de studio.

Aujourd’hui, je reçois Mellie, ancienne gymnaste devenue danseuse puis passionnée de pole dance, une discipline exigeante et créative.

Elle nous parle de ses débuts, de son rapport au corps, de sa formation intensive, mais aussi de la compétition : de sa première inscription surprise à ses victoires jusqu’aux championnats du monde à Bologne. Elle évoque la blessure qui l’a obligée à repenser sa manière de s’entraîner et d’enseigner.

Mellie partage son amour pour la pole, ses conseils pour débuter, les douleurs des premiers entraînements, les préjugés et la confiance en soi qu’elle y a trouvée.

Un échange sincère et passionnant sur le mouvement, la technique et l’acceptation de soi.

Chapitres :

05:00 Son parcours dans le mouvement et ses debut en pole.

09:00 Ses impressions lors de sa formation intensive en pole dance chez Mariana Baum

13:45 L’échauffement/renforcement musculaire en pole dance

16:10 Du cliché stigmatisant à la reconnaissance de la performance physique en pole dance

17:05 Apprendre à s’accepter et à faire face au regard des autres

19:45 Des premiers bobos à la maîtrise du mouvement

23:05 Le monde de la compétition

25:40 Comment son background de coach sportive l'a aidé à préparer ses compétitions

28:45 Ses expériences et anecdotes de la compétition

31:00 Fracture en compétition : entre cinq mois de béquilles, remplacement et maintien des cours en chaise roulante

41:20 La pole aide à prendre confiance en soi

48:00 La nécessité des pauses créatives pour reposer son corps et son esprit

46:00 Ses conseils pour commencer

1:06:00 Elle nous parle de son livre

Ses phrases marquantes :

“C’est en voyant une video de Pole que j’ai voulu en faire, un mélange de danse de gym qui me parlait”

“J’ai commencé à donner des cours de pole dans ma chambre”

“La pole permet de découvrir des nouveaux muscles dans son corps”

“Une copine m’a inscrite à ma première compétition et j’ai fini 1e”

“J’ai participé au championnat du monde à Bologne et j’ai fini 12e”

“Je commençais à fatiguer en béquilles et j’ai installé une chaise roulante pour assurer mes cours”

“La blessure c’est une réelle expérience car elle m’a permise de donner les cours d’une autre manière”

"Je n’étais pas à l’aise avec mes muscles en gymnastique et la barre m’a permise de m’accepter comme je suis”

"Aujourd’hui avec la pole, j’ai plus envie de créer quelque chose d’artistique, de raconter une histoire"

"Dans mon parcours, j’ai eu besoin de faire une pause pour à nouveau avoir des idées car j’étais épuisée artistiquement"

"Aujourd’hui je suis devenue plus à l’aise et minutieuse dans mes explications"

"Je pense pas qu’on est créateur de quelque chose, je pense qu’on s’inspire des autres"

"Mon renforcement musculaire, je le fais avec la barre, je ne suis jamais allée dans une salle de fitness"

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📲 [Instagram de son école Leit Motiv]

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Épisode 6 – Ophélie Lou Kaland, professeure de danse et doubleuse de voix ⠀

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Dans ce nouvel épisode, je reçois Ophélie, danseuse et professeure de modern jazz lyrical à Genève mais aussi doubleuse de voix.

Issue d’une famille de comédiens, elle découvre très jeune les exigences, les codes et les coulisses du métier d’artiste.

Aujourd’hui, elle construit son propre chemin entre formation quotidienne, projets artistiques et enseignement de la danse dans plusieurs écoles genevoises.

Comédienne de formation, elle prête sa voix à des publicités pour la télévision suisse, une autre facette qui nourrit sa créativité.

Ophélie est une rêveuse, une artiste déterminée et inspirante. Dans cette conversation sincère et spontanée, elle nous parle de ses déclics, de ses doutes, de ce qui l’anime dans la danse… et de comment elle rebondit face aux défis. Un échange lumineux et joyeux, à l’image d’Ophélie.

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Chapitres :

- 2:30 Présentation d’Ophélie

- 7:00 Grandir dans une famille d’artistes

- 13:00 Du théâtre à la danse

- 16:00 Son début dans l’enseignement de la danse

- 20:00 Comment elle concilie ses cours et sa récupération

- 24:00 Ses expériences marquantes (clip video, etc)

- 28:00 Ses deux casquettes : danseuse et professeure

- 35:00 Ses périodes de doute, comment elle les vit ?

- 40:00 Le doublage de voix, son 2e métier

Ses phrases marquantes :

"Comme je viens d’une famille de comédiens, j’ai toujours vu mes parents sur scène, dans les coulisses, dans les loges…"

"J’ai été dégoutée du théâtre, j’ai pas su faire ma place"

"Quand j’étais au théâtre, la danse me manquait"

"A 22ans, j’ai commencé à faire du Modern Jazz à fond et petit à petit j’ai découvert l’existence des workshops"

"J’ai été serveuse pendant un moment pour me payer mes cours de danse"

"J’ai découvert que j’adorais transmettre ma passion"

"Je donne 15h de cours par semaine"

"Je m’accorde seulement 1 soirée OFF par semaine"

"Ma résolution : prendre + en considération mon corps et ne pas attendre les signaux qu’il m’envoie"

"Mon rêve, c'est de faire la Revue Genevoise"

"Je ne suis pas compétitive, je ne me mets pas assez en avant en audition"

"J’adore utiliser ce que je vis dans mes chorégraphies, j'y règle mes problèmes, c'est ma thérapie"

"Je pars 3 semaines à NY pour mes 30 ans et je vais en profiter pour me former"

"Mon objectif avec ma compagnie, c'est de pouvoir monter un spectacle avec une super technique, subventions, bon salaire pour mes danseurs".

📲 [Instagram de Ophélie]

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Episode 5 - Mohana Rapin, maman et danseuse contemporaine free-lance

Aujourd’hui, je reçois Mohana, danseuse contemporaine de 33 ans devenue récemment maman.

Mohana vient à l’origine du monde de la gymnastique, où elle a été championne suisse dans son adolescence. La danse est arrivée un peu plus tard, après un passage à l’école Rudra Béjart à Lausanne. Elle a ensuite dansé pour de grandes scènes comme le Grand Théâtre de Genève ou encore à Innsbruck en Autriche. Aujourd’hui, elle évolue dans la danse contemporaine, à son compte, explorant des univers différents comme le mannequinat et la vidéo.

Dans cet épisode, elle nous parle de la rigueur qu’elle continue d’appliquer à son entraînement, même en solo, entre yoga et pilates, devenus ses précieux alliés. Elle revient aussi sur ses blessures, parfois lourdes, et sur sa détermination à revenir à chaque fois sur scène, coûte que coûte.

Mohana nous confie aussi la face cachée de la vie de danseuse : les périodes sans contrat, l’importance de les accueillir comme des moments de pause, de respiration, pour mieux revenir.

C’est une conversation intime, sincère et percutante, où Mohana se livre sur le burn-out, sur sa santé mentale, sur l’importance du suivi psychologique, et sur ce que cela veut dire d’être une femme, une danseuse, et une maman dans cette industrie.

Elle raconte son rapport à la maternité, son choix d’avoir attendu, les craintes physiques, la pression de toujours devoir être au top. Aujourd’hui, elle jongle entre les projets artistiques et sa vie de maman. Elle partage aussi son expérience avec la méthode Gyrotonic, qu’elle a découverte pendant sa grossesse, et qui l’a aidée à rester connectée à son corps.

Parce que oui, on peut être les deux — danseuse et mère — mais qu’il faut encore, souvent, se battre pour y croire et s’organiser. Belle écoute !

Chapitres :

- Son parcours 4:00

- Ses expériences artistiques marquantes 11:00

- Les prix reçus par Mohana 18:00

- Sa préparation physique depuis qu’elle est freelance 21:25

- L’impact de ses blessures sur son mental 25:45

- La gestion du stress 34:05

- Le burnout quand on est danseuse 40:00

- Être maman et danseuse freelance 43:00

- L’adaptation de la préparation physique quand on devient maman 51:00

- Son regard artistique et son mindset depuis qu’elle est maman 54:00

Ses phrases marquantes :

"Ma premiere expérience dans le monde de la video a été celle avec Lady Gaga"

"Le prix le plus important reçu a été celui de championne suisse en gymnastique rythmique"

"Le Pilates m’a permis d’éviter pas mal de blessures"

"A 12 ans, j’ai eu une spondylolyse (fissure sur une vertèbre) et j’ai du arrêter le sport pendant 1 an"

"Suite à une blessure, j'ai fait beaucoup de visualisation, accompagnée d’une psychologue du sport"

"En tant que freelance, il faut accepter les périodes de non contrat"

"Je suis la plus heureuse des mamans"

"C’est compliqué aujourd’hui d’être maman et danseuse freelance, surtout quand on allaite"

"Je voulais être maman depuis toujours, mais je l’ai repoussé à plusieurs années"

"J’ai adapté ma pratique avec le yoga pré-natal et j’ai découvert le Gyrotonic avec une ancienne danseuse du Béjart Ballet"

📲 [Instagram de Mohana]

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