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Choses à Savoir
Episodios
  • Youtube a-t-il gagné sa guerre contre les adblockers ?
    Jul 24 2025

    C’est un tour de force qui n’a rien d’un hasard : les revenus publicitaires de YouTube ont atteint 9,8 milliards de dollars au deuxième trimestre 2025, dépassant les prévisions des analystes. Un chiffre impressionnant… mais surtout le fruit d’une stratégie méthodique et musclée. Objectif : réduire au silence les bloqueurs de pub, pousser les utilisateurs à bout… et les faire payer. Le cœur de cette offensive s’appelle l’injection publicitaire côté serveur, ou SSAI pour les initiés. Concrètement, les pubs sont désormais intégrées directement dans le flux vidéo avant même d’arriver sur votre appareil. Résultat : les adblockers classiques, qui opèrent dans le navigateur, sont tout simplement aveuglés. La publicité devient indissociable du contenu lui-même.


    Même les outils communautaires comme SponsorBlock, qui permettaient de zapper les segments sponsorisés, sont mis à mal. Les repères temporels sont déréglés, les extensions perturbées. Et ce n’est pas un accident : YouTube vise clairement celles et ceux qui tentent d’échapper à son modèle économique. Et quand cela ne suffit pas, la plateforme sort l’artillerie lourde : écrans noirs, vidéos retardées, et autres petits désagréments pour les utilisateurs d’adblockers. Chaque contournement technique est suivi de près par les équipes de Google… et contré dans la foulée.


    Mais cette politique du bâton a un revers payant : le nombre d’abonnés à YouTube Premium et Music a grimpé à 125 millions. Une croissance stimulée par une expérience gratuite de plus en plus dégradée, et par la hausse des tarifs, notamment pour l’abonnement Famille. Même l’offre « Lite », censée être plus douce, conserve les publicités. Le message est limpide : YouTube assume sa stratégie et montre la voie à d’autres géants du numérique. Pour les utilisateurs, le choix devient de plus en plus binaire : subir… ou s’abonner. Et la frontière entre contenu gratuit et tranquillité d’esprit ne cesse de s’estomper.

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    2 m
  • Facebook et Instagram inaccessibles à cause de la pub ?
    Jul 23 2025

    Depuis mi-juillet, un mur s’est dressé à l’entrée de Facebook et Instagram pour les utilisateurs européens. Pas de photos de vacances, pas de stories de chats, rien… tant que vous n’avez pas pris la décision. Car Meta, le géant derrière les deux réseaux, vous demande désormais de choisir : payer pour préserver vos données, ou rester en accès gratuit… en échange d’une exploitation publicitaire complète de vos habitudes numériques.


    Le message est clair, presque brutal : « Reconsidérez le traitement de vos données à des fins publicitaires ». Impossible de passer outre. Il n’y a plus de bouton “plus tard”, plus d’option pour esquiver. Vous êtes face à un checkpoint numérique : soit vous souscrivez à l’abonnement de 7,99 € par mois pour une navigation sans pub ni pistage, soit vous acceptez que vos clics, vos messages, vos centres d’intérêt deviennent matière première pour les algorithmes publicitaires de Meta. Cette méthode radicale n’est pas une lubie du groupe de Mark Zuckerberg. C’est une réponse aux exigences du RGPD, la réglementation européenne sur la protection des données, qui oblige désormais les plateformes à obtenir un consentement explicite pour exploiter nos données personnelles. Meta n’a donc plus le choix : il faut demander votre avis… mais pas sans vous mettre un peu la pression.


    Dans la version gratuite, les publicités restent omniprésentes, nourries par l’analyse fine de vos comportements en ligne. La version payante, elle, promet une bulle sans pistage — ou presque. Plus de ciblage, plus de cross-tracking, plus de pub, sauf celles des marques que vous suivez volontairement. Derrière ce tournant, deux objectifs : se conformer à la loi… et sauver un modèle économique fondé sur la publicité. Mais au passage, Meta redéfinit le contrat tacite entre utilisateur et plateforme. Ce qui était gratuit a désormais un prix. Et ce prix, c’est votre vie privée — ou 7,99 euros par mois.

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    2 m
  • Amazon devient opérateur satellite en France ?
    Jul 22 2025

    C’est désormais acté : Amazon peut déployer sa constellation de satellites Kuiper en France. L’ARCEP, le régulateur des télécoms, a validé l’autorisation d’usage des fréquences pendant dix ans. Une décision stratégique, qui ouvre la voie à une nouvelle offre de connectivité par satellite pour le grand public – en concurrence directe avec Starlink d’Elon Musk.


    Mais cette avancée n’a pas fait l’unanimité. Eutelsat et Viasat, acteurs déjà bien implantés dans le secteur spatial européen, ont vivement protesté. Ils redoutent des interférences avec leurs propres satellites, notamment géostationnaires. Viasat affirme même que certaines limites d’émissions seraient dépassées à Lyon. Quant à Eutelsat, il reproche à Amazon de ne pas avoir pris contact pour protéger ses stations au sol. Il faut dire que le projet Kuiper est ambitieux. Plus de 3 000 satellites en orbite basse, et un investissement total de 10,3 milliards d’euros. Un quart de cette somme, soit environ 2,6 milliards, devrait bénéficier directement au secteur spatial européen, notamment via les 18 lancements confiés à Arianespace. Un argument de poids pour ceux qui voient dans ce projet un levier industriel autant qu’une réponse aux zones blanches.


    L’ARCEP, elle, assume son choix : accorder l’autorisation sous conditions strictes. Si des brouillages sont constatés, Amazon devra cesser immédiatement l’utilisation des fréquences concernées. Une décision “sans garantie de non-brouillage”, mais encadrée par des obligations fortes. En clair, le régulateur préfère miser sur l’innovation et la surveillance plutôt que sur le principe de précaution. Une manière aussi de stimuler la concurrence dans un secteur encore largement dominé par Starlink. Du côté des collectivités, l’AVICCA se dit favorable à cette diversité technologique, tout en rappelant que la fibre optique doit rester la norme. Elle alerte aussi sur les questions de souveraineté et de cybersécurité, alors que des opérateurs non-européens gagnent du terrain. Pour les usagers, une chose est sûre : une alternative à Starlink arrive. Reste à voir si le ciel français pourra accueillir tous ces satellites sans interférences... ni turbulences.

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    2 m
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