J’avais amertume sur amertume ; mais toi, tu as aimé mon âme, la retirant de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos.

Ésaïe 38. 17

Un détenu raconte – l’arrestation (2)

“Après mon divorce je me suis adonné à mes vices, jusqu’à mon incarcération. Soudain tout s’est effondré : plus de travail, plus de logement, plus de contact avec mes enfants, et le rejet de mon entourage.

Alors a commencé une période très difficile. J’étais enfermé 22 heures par jour dans une cellule de 10 m2 avec deux détenus n’ayant pas les mêmes habitudes et opinions que moi. Avec le grincement des grilles, le bruit des clés, les cris d’autres détenus, les fouilles, mes pensées se bousculaient dans ma tête. Je ne trouvais plus le sommeil. Durant des mois, j’étais sans contact avec ma mère. Ce cauchemar m’a poussé au désir de m’ôter la vie, je disais : Dieu m’a abandonné !

Puis un ancien pasteur est venu me voir au parloir chaque mois. J’ai aimé ces visites. Il m’a aidé et ce fut le début de mon retour vers Dieu. Des activités comme un travail en prison, les promenades, la bibliothèque, le sport m’ont bien occupé. Cependant l’envie de mourir ne me quittait pas. Après 3 mois, un aumônier m’a proposé de venir aux partages bibliques. Voulant sortir de ma cellule, j’ai accepté.

Dieu ne m’a pas oublié ! Le pasteur a écouté mon désespoir et mon envie d’en finir, et m’a dit que le suicide n’est pas la solution. Il ne m’a ni jugé ni sermonné. J’ai accepté que Dieu m’aime, ayant un plan pour ma vie. Il m’a remis un calendrier de la Bonne Semence. Hésitant d’abord, je l’ai lu chaque jour et me suis remis à lire la Bible. Dieu m’a parlé et m’a montré son amour face à mes péchés. Il m’a libéré de mes angoisses et m’a redonné l’envie de vivre.”

(à suivre)

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Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin, et l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous.

Ésaïe 53. 6

Un détenu raconte – l’éloignement (1)

“J’ai grandi au sein d’une famille chrétienne. Ma mère amenait ses enfants à l’église chaque dimanche mais mon père, peu présent à la maison, a tourné le dos à Dieu. À l’âge de 11 ans, j’ai remis mon cœur d’enfant à Dieu, confessant sincèrement mes péchés. À cette époque, je lisais ma Bible tous les jours.

Bien plus tard, plusieurs événements familiaux m’ont profondément bouleversé, notamment le divorce de mes parents et le remariage de ma mère. J’ai traversé une période très difficile en commençant à m’isoler socialement et en m’éloignant du Seigneur. Je ne lisais plus ma Bible ni ne priais, j’allais au culte mais sans écouter, et j’accusais Dieu de mes problèmes. Je paraissais chrétien à l’extérieur et je me faisais tort à moi-même sans m’en rendre compte.

À 17 ans, j’ai emménagé seul, prenant en charge ma vie. J’avais la joie de voir souvent ma famille et je participais encore à des activités avec l’église. Malgré cela je me demandais où se trouvait Dieu dans ma vie. Je ne voyais aucune action de sa part, et les rares prières que je lui adressais restaient sans réponse.

J’ai commencé des études supérieures que j’ai arrêtées par manque de motivation. Après mon service militaire, j’ai commencé un travail. Pendant ce temps, je me suis marié et nous avons eu des enfants. Mais à aucun moment je n’ai cherché la volonté de Dieu.

Au bout de 11 ans, mes mauvais choix m’ont conduit au divorce. Dans cette période difficile je ressentais des envies de suicide. J’étais complètement détruit. Dieu n’entrait toujours pas dans ma vie !”

(à suivre)

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Ils appelèrent Rebecca et lui dirent : Iras-tu avec cet homme ? Elle répondit : J’irai.

Genèse 24. 58

Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi.

Psaume 32. 8

Quelques femmes de foi (3)

Rebecca, la décision de la foi (Genèse 24)

Il y a près de 4000 ans en Mésopotamie, une jeune fille, Rebecca, puise de l’eau pour sa famille. Un soir, un étranger se présente, avec dix chameaux. À sa demande, Rebecca lui donne à boire, et ajoute : “Je puiserai aussi pour tes chameaux”. Cet homme lui est inconnu, elle ne lui doit rien. Pourtant sa bienveillance envers lui va jusqu’à dépasser la demande qui lui a été faite.

Cet étranger est en fait un serviteur envoyé par Abraham pour trouver une épouse à son fils Isaac. Il avait demandé à Dieu un signe : que la jeune fille qui propose d’abreuver ses chameaux devienne la femme d’Isaac. Sans le savoir, Rebecca a accompli ce signe !

Ses proches l’interrogent : “Iras-tu avec cet homme ?” Elle répond : “J’irai !” Quel acte de foi ! Rebecca a compris la volonté de Dieu et quitte sa famille pour rejoindre son futur mari. Au bout du voyage, elle aperçoit de loin un homme seul, qui médite et pense à Dieu. C’est Isaac, celui à qui elle est promise.

Bien sûr, le contexte socio-culturel de ce peuple nomade est très différent du nôtre, et le récit de cette demande en mariage ne peut être transposé littéralement aujourd’hui ! Mais Rebecca nous donne un bel exemple de foi et de soumission paisible à la volonté de Dieu. En effet, l’engagement dans le mariage n’est-il pas un acte de foi en Dieu qui unit deux êtres pour la vie ? Les fiancés, même s’ils croient déjà se connaître, font confiance à Dieu pour envisager le mariage et vivre avec son aide leur histoire conjugale, dans un amour réciproque et durable.

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La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés.

Jérémie 8. 20

Soyez prêts ; car le Fils de l’homme vient, à l’heure que vous ne pensez pas.

Matthieu 24. 44

Commencer à faire ses bagages

Une maman répondait aux questions de sa petite fille à propos de la mort de son père : “Dieu est venu le chercher, lui expliqua-t-elle. Et un jour, il viendra aussi nous chercher, toi et moi. Mais nous ne savons pas quand”. L’enfant réfléchit : “Maman, si nous ne savons pas quand Dieu viendra nous chercher, nous ne serons peut-être pas prêtes. On devrait commencer à faire nos bagages”. Dans un sens, la petite avait raison. Elle rejoignait la pensée du prophète qui disait : “Prépare-toi… à rencontrer ton Dieu” (Amos 4. 12). Soyons prêts à partir !

Vous et moi, sommes-nous prêts à rencontrer Dieu ? Vous répondrez peut-être : mais en quoi consiste cette préparation ? Si vous posez la question autour de vous, vous obtiendrez certainement des réponses très variées. Mais que dit la Parole de Dieu ? Elle nous invite à passer par Jésus, le seul intermédiaire entre Dieu et l’homme, à lui confesser notre passé tel qu’il est, puis à lui confier notre avenir éternel.

Et nous, croyants, qu’emporterons-nous au ciel ? Que mettons-nous dans nos “bagages” ? Dieu seul apprécie ce qui sera réellement retenu de notre activité sur la terre. Mais une chose est sûre, en revanche : nous emporterons chaque minute passée avec lui, chaque temps vécu près de lui pour mieux le connaître. Recherchons ces moments : nous retrouverons au ciel sa présence, son regard d’amour, la paix que nous aurons connue avec lui sur la terre… mais dans une proportion merveilleuse qui nous échappe encore.

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Le Seigneur lui-même… descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

1 Thessaloniciens 4. 16-17

Un événement inouï

Connaissez-vous l’un des plus grands événements à venir sur la terre ? Il s’agit du retour de Jésus Christ pour chercher les croyants ! Le Seigneur Jésus, sachant qu’il allait laisser sa vie pour les péchés de tous ceux qui croiraient en lui, et aussi que ses disciples allaient rester seuls, leur a dit : “Que votre cœur ne soit pas troublé… Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures… je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi” (Jean 14. 1-3). Ainsi, à un moment donné, tous les chrétiens sauvés par la foi au Christ disparaîtront de la terre (texte du jour). Comment cette disparition massive sera-t-elle perçue ? On ne le sait pas, mais cet événement fera date dans le cours des temps !

Si Jésus Christ revient, il n’a précisé aucune date. Il a dit simplement : “Je viens bientôt” (Apocalypse 22. 20). Nous l’attendons donc à tout moment. Environ 2000 ans se sont écoulés depuis cette promesse, mais aujourd’hui bien des signes avant-coureurs annoncent l’imminence de ce retour, en particulier un éloignement croissant de Dieu dans nos sociétés post-chrétiennes.

Pour le chrétien, attendre le Seigneur fait de lui un étranger sur la terre, détaché des valeurs qui sous-tendent notre société. Il est continuellement prêt à partir, il sent aussi l’urgence de parler de l’amour de Dieu à tous ceux qui restent sous le fardeau du péché sans réaliser que Jésus, le Fils de Dieu, est mort pour donner la vie éternelle à chacun de nous (Jean 3. 16).

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Des mages arrivèrent de l’Orient à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui a été mis au monde ?… L’ayant appris, le roi Hérode fut troublé et tout Jérusalem avec lui.

Matthieu 2. 1-3

Au bruit qui se répandit, la multitude s’assembla et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.

Actes 2. 6

Dieu nous informe

Dans notre monde hyperconnecté, on peut être frappé par la volatilité de l’information. Des événements majeurs qui ont occupé quelque temps les médias, sont occultés par un autre point d’actualité tout aussi important, conduisant à l’oubli du fait précédent. Il est à craindre que la communication ne soit plus reçue comme un message nous permettant de réfléchir et d’agir en conséquence.

Les versets du jour nous montrent que cela n’est pas nouveau. Plusieurs épisodes jalonnent l’histoire de Jérusalem sur une trentaine d’années, depuis la naissance de Jésus Christ jusqu’à sa crucifixion et sa résurrection, puis l’envoi du Saint Esprit, le jour de la Pentecôte. Il semble bien que l’émoi suscité à chaque événement rapporté ait été vite oublié par de nombreuses personnes.

Ces événements ont été cependant consignés dans différents livres de la Bible. Ils s’inscrivent dans le plan que Dieu a préparé pour chacun d’entre nous : le don de son Fils Jésus Christ pour le salut des humains.

On est admiratif devant la pérennité du livre le plus édité dans le monde et l’universalité de son message. C’est un message d’amour et d’espérance, mais aussi une parole de vérité concernant la responsabilité de chacun de croire à l’évangile, “en insistant… sur la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ” (Actes 20. 21).

Alors que notre monde bourdonne de tant d’informations vite oubliées, laissons-nous instruire par cette “vivante et permanente parole de Dieu” (1 Pierre 1. 23).

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Mais toi, annonce ce qui convient au sain enseignement : que les vieillards soient sobres, dignes, sages, sains dans la foi, dans l’amour, dans la patience.

Tite 2. 1-2

Enseigner même les vieillards !

Quand on parle d’enseignement, on pense que cela s’adresse en priorité aux enfants, aux adolescents, aux jeunes. La Parole de Dieu ouvre de nouveaux horizons en parlant d’un sain enseignement qui doit être dispensé même aux “vieillards”.

Approchant des 80 ans, si quelqu’un me disait : “Tu dois retourner à l’école”, je considérerais que cela relève de l’impertinence ! Mais si c’est Dieu lui-même qui me le demande, alors je me soumets à son exhortation, car je sais qu’il veut me donner une plus grande connaissance de sa pensée, de ses projets, et de sa grandeur. Alors je m’aperçois que j’ai vraiment besoin de l’enseignement divin pour vivre dans ce monde “sobrement, et justement et pieusement” (Tite 2. 12). Cela doit se voir dans mon comportement, parce que Dieu ne dispense pas un enseignement théorique. C’est, au contraire, un enseignement très pratique, et pour tous, jeunes et plus âgés. Et surtout, l’enseignement divin prodigué dans le meilleur manuel qui soit, la Bible, rend vigoureuse la santé de ma foi, de mon amour et de mon espérance, pour que soit produit “le fruit de l’Esprit” : “l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi” (Galates 5. 22-23). De telles qualités nécessitent l’apprentissage de toute une vie !

Par ton Esprit, Seigneur, fais grandir notre foi ;

Oh ! fais brûler nos cœurs, parle-nous de toi !

Ta Parole est puissante, pour convaincre et enseigner,

Ta Parole est vivante et peut nous transformer.

(Hymnes et Cantiques, édition 2022, n°295)

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Il n’y a de salut en aucun autre (que Jésus) ; car il n’y a pas non plus d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés.

Actes 4. 12

Ma quête (2)

“Avec le recul, je m’aperçois que jamais mon cœur n’a cessé d’avoir soif de Dieu. Son amour était si grand qu’il avait laissé son Fils être crucifié pour moi ! Jamais il ne m’avait abandonné. Au lieu de cela, il avait souffert avec moi, et tant de fois avait tendu vers moi une main aimante afin que je comprenne combien son amour était grand.

Il m’est arrivé de perdre pied complètement, mais je réalise aujourd’hui que lorsque la situation me paraissait la plus désespérée, c’est là que je sentais le plus clairement le Christ à mes côtés.

C’est dans un sentiment de honte que j’ai été baptisé, une honte qui s’accompagnait néanmoins d’une joie et d’une gratitude profondes. Ma honte avait pour cause toutes les fois où j’avais repoussé Jésus. Mais son amour est plus grand que notre raison humaine. Quelle joie ce fut pour moi de réaliser que ce Jésus dont parlent les Écritures est aussi vivant aujourd’hui qu’il y a deux mille ans ! Tout ce qui a été dit sur sa grandeur est vrai – mais il est en réalité encore plus grand…

J’ai entendu résonner en moi ces paroles de Jésus : “Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants…, et vous ne l’avez pas voulu !” (Matthieu 23. 37). J’ai senti la puissance de ces paroles ; elles peuvent unir les gens de toutes nations, par-delà toutes les divisions. Cette expérience extraordinaire a bouleversé ma vie car j’ai compris qu’en Jésus était la source du pardon des péchés et de la guérison de la haine.”

d’après Joseph Ben-Éliezer (fin)

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