
QUI ÉTAIT PRÉSENT AU DÎNER ANNUEL (OBLIGATOIRE) DU CRIF ? | GPTV
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Le 4 juillet 2025, Mike Borowski proposait une émission spéciale « dîner du CRIF », sur Géopolitique Profonde.
Le grand bal de l’oligarchie française
Le dîner du CRIF n’est pas un simple événement communautaire : il symbolise l’union entre pouvoir politique, médias et monde économique. Chaque année, l’élite parisienne s’y presse dans une ambiance de messe républicaine, où s’échangent alliances, stratégies et loyautés.
Le 3 juillet, le Carrousel du Louvre a accueilli cette grand-messe discrète : salle comble, couvert à 900 euros, présence massive de hauts responsables. François Bayrou, Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Élisabeth Borne, Gérald Darmanin : peu manquaient à l’appel. Aucun autre événement hors Élysée ne concentre autant de figures du pouvoir.
Le CRIF incarne un réseau d’influence transversal, agissant comme révélateur de l’État profond à la française. La présence des grands médias, tels que France Télévisions ou Le Monde, achève de verrouiller le récit dominant.
Un discours à sens unique
Le thème martelé cette année : la lutte contre l’antisémitisme. Yonathan Arfi, président du CRIF, a dénoncé les positions de la France Insoumise, exclue de l’événement. Le Rassemblement National, bien qu’ayant tenté de se racheter, reste écarté.
Cette posture idéologique façonne le débat public autour de lignes rouges imposées : une démocratie à conditions, où certaines voix sont délibérément exclues.
François Bayrou a promis un renforcement des moyens pour combattre l’antisémitisme. Mais au-delà des slogans, c’est une orientation précise qui s’impose : Israël n’est jamais remis en question. La diplomatie française tend à s’aligner sur Tel-Aviv, toute critique du gouvernement Netanyahou étant rejetée.
Ce basculement traduit une confusion croissante entre intérêts français et agendas extérieurs. Le dîner du CRIF promeut un récit unique, loin de toute neutralité républicaine.
Quand les contribuables sponsorisent l’entre-soi
Grâce à son statut d’association d’intérêt général, le dîner du CRIF bénéficie d’un avantage fiscal : sur les 900 euros, 800 sont considérés comme don, ouvrant droit à une déduction de 66 %. En clair, chaque convive récupère 528 euros via le Trésor public.
Le contribuable finance donc, malgré lui, une soirée élitiste. Cette niche fiscale entretient une sphère d’influence fermée, sans contrepartie publique ni débat ouvert.
Pourquoi l’État tolère-t-il ce financement indirect d’un événement communautaire à visée politique ? Le CRIF agit comme un groupe de pression, influent, capable de censurer ses opposants et de sanctuariser certains thèmes.
Ce n’est plus un cercle de réflexion, mais un organe de pouvoir parallèle, institutionnalisé sans rendre de comptes. Le principe d’égalité républicaine s’efface au profit d’un dialogue verrouillé, où la contradiction n’a pas sa place.
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